27.12.08

"Voici notre titre" dit-il en montrant un pistolet. Les chrétiens chassés de Bethléhem. Appel à l'ONU

"La valise ou le cercueil", c'était le slogan de 1962 des Algériens à l'intention des Européens installés en Algérie.

L'histoire se répète. Les chrétiens qui formaient quatre-vingt-dix pour cent de la population de Bethléhem en 1990, ne sont plus que vingt pour cent.

Voici comment : un fidèle chrétien était propriétaire d'un terrain. Un musulman s'y installe sans aucun titre.

Le chrétien vient donc réclamer sa propriété au musulman. Le musulman sort un pistolet et dit au chrétien "voici mon titre de propriété".

"À un de mes amis qui revendiquait son terrain, les nouveaux propriétaires, dont parmi eux un gros bonnet de l’Autorité Palestinienne , lui répondirent en montrant un revolver : « Voilà notre titre de propriété»"

Les chrétiens de Terre sainte font appel à nous. Ils nous demandent de ne pas les oublier. Bivouac relaie cet appel.

C'est pourquoi, après les chrétiens d'Irak chassés de chez eux de la même façon, je publie ce témoignage. Ne les oublions pas, prions et agissons au moins en faisant connaître leur sort.

Ne nous cachons pas qu'aujourd'hui leur situation ne pourrait se régler, à moins d'un miracle, que militairement, mais le gouvernement israëlien est loin d'être favorable aux chrétiens, il laisse faire les voleurs de l'autorité palestinienne.

Ne nous cachons pas non plus que notre situation nous interdit de les aider puisque nos troupes sont engagées par Sarkozy en Afghanistan où nous n'avons aucun intérêt et où il n'y a pratiquement aucun chrétien, ni aucun juif.

Alors il faut au moins se regrouper derrière nos chefs naturels que sont les autorités religieuses en union avec le Vatican (y compris pour ceux qui ne sont pas catholiques) qui sans armée ne peut agir que diplomatiquement. Prions pour leur succès et que chacun à sa place fasse son devoir, c'est notre seul moyen de lutter.

La seule solution humaine, vu les violations massives des droits de l'homme (droit à la vie, droit à la propriété, liberté religieuse) serait de faire appel à l'ONU et à sa force de maintien de la paix.

Car il n'y aura pas de paix sans justice, donc sans droit de l'homme.

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