9.12.08

La profanation de cimetières chrétiens par les jeunes.

Lu dans le fil du Figaro qui recense un rapport parlementaire :

Dans «70 à 85 % des cas», les violations ont lieu en «zone gendarmerie, rurale, plutôt qu'en milieu urbain dense.» Outre le Nord-Pas-de-Calais, les régions Rhône-Alpes, Picardie, et Aquitaine sont les plus touchées. Seules la Corse, la Bourgogne et l'Auvergne seraient épargnées depuis janvier. Curieux constat des parlementaires : «Les délits dans les cimetières sont apparemment surtout liés au climat.» Avec un pic en mai, juin et juillet. Les cimetières étant «souvent isolés et peu fréquentés» et les méfaits commis la nuit, le taux d'élucidation avoisine les 20 % depuis 2008. Policiers et gendarmes sont cependant plus efficaces qu'en 2007 (18 % de réussite) et 2006 (14 %). L'année dernière, 53 profanateurs ont été condamnés pour ce type de délit, passible de 45 000 à 75 000 euros et de 3 à 5 ans d'emprisonnement. Dans les faits, les tribunaux se montrent cléments : sur 310 condamnations pour violation de tombeau infligées en dix ans, la justice n'a délivré que 15 peines de prison ferme, pour une durée moyenne de 3,7 mois.

Parmi les quatre types de mobiles recensés (vandalisme, satanisme, racisme-antisémitisme, et vol de métaux), le ressort «crapuleux apparaît en nette augmentation ces dernières années », notamment dans les nécropoles militaires. «En 2007, 9 cimetières musulmans qui ont été touchés et 5 lieux de sépultures israélites, remarquent les rapporteurs. Malgré un traitement médiatique qui donne une impression inverse, la grande majorité des profanations concerne des sépultures chrétiennes…» Autour de 10 % à 15 % des profanations seraient sataniques. Et 80 % des interpellés par la gendarmerie depuis janvier ont moins de 18 ans."


Notons la complicité de la magistrature avec les profanateurs. Ils ont la même mentalité que nous n'avions pas : ce n'est pas grave de s'en prendre aux morts, selon la magistrature ENMIQUE.

L'acte de vandalisme s'en prenant au mort était dans mon enfance l'objet d'une universelle réprobation. D'ailleurs les profanation de sépultures étaient quasi inexistantes, comme le viol, c'était très très rare.

Notons ensuite que les mobiles supposés sont la transcription des interviews des profanateurs. Supposez une haine du christianisme qui ne se trouve pas que dans les milieux satanistes, mais aussi dans les milieux de gauche. Les profanateurs savent bien qu'il vaut mieux pour eux dire qu'ils étaient en quête de l'or des dents des cadavres. Ce qui est d'ailleurs faux car les alliages des dents n'ont pas de valeur marchande, selon mon dentiste. Il vaut mieux qu'ils "avouent" un mobile crapuleux et cachent le véritable mobile religieux. C'est facile, cela se passe dans leurs têtes.

A ce propos il est contraire à la liberté religieuse et à l'égalité de tous les croyants que les mobiles soient classifiés en "racisme-antisémitisme" alors que l'antichristianisme est exclu. Cette classification constitue une discrimination illégale et immorale, une atteinte à la liberté religieuse.

Les médias classent aussi les profanations entre les "profanations" de tombes musulmanes et juives où les profanateurs sont exécrés et les "vandalisations" des tombes chrétiennes où les profanateurs sont présentés comme des désoeuvrés etc. Encore une atteinte à la liberté religieuse et à l'égalité de tous devant la loi quelles que soient les croyances de chacun.

Enfin le raisonnement statistique des mobiles est élaboré sur les cas élucidés soit moins de 20 % des cas de profanations, c'est-à-dire rien et n'a donc aucun intérêt, aucune valeur.

Aucun commentaire: