Selon François Desouche,
Voici le récit par le professeur d'une visite d'une classe par la gendarmerie, visite destinée à lutter contre la drogue :
"Extraits du récit de Patrick Poumirau, professeur témoin des faits, recueilli par Daniel Mermet. «Descente musclée de la gendarmerie dans les classes. Je fais cours quand, sans prévenir, font irruption 4 gendarmes décidés, accompagnés d’un maître-chien affublé de son animal.
Personne ne dit bonjour, personne ne se présente. Sans préambule, le chien est lancé à travers la classe. Les élèves sont extrêmement surpris.
Je pose des questions aux intrus, demande comment une telle démarche en ce lieu est possible. On ne me répond pas, j’insiste, on me fait comprendre qu’il vaut mieux que je me taise. Les jeunes sont choqués, l’ambiance est lourde, menaçante, j’ouvre une fenêtre qu’un gendarme, sans rien dire, referme immédiatement, péremptoirement.
Le chien court partout, mord le sac d’un jeune à qui l’on demande de sortir, le chien bave sur les jambes d’un autre terrorisé, sur des casquettes, sur des vêtements. Des sacs sont vidés dans le couloir, on fait ouvrir les portefeuilles, des allusions d’une ironie douteuse fusent.
Ces intrusions auront lieu dans plus de 10 classes. Une trentaine d’élèves suspects sont envoyés dans une salle pour compléter la fouille. Certains sont obligés de se déchausser et d’enlever leurs chaussettes, l’un d’eux se retrouve en caleçon.
Dans une classe, le chien fait voler un sac, l’élève en ressort un ordinateur endommagé, on lui dit en riant qu’il peut toujours porter plainte. Ailleurs, on aligne les élèves devant le tableau.
En 50 ans (dont 20 comme prof), je n’ai jamais vu ça. Les choses empirent, des territoires jusque là protégés subissent l’assaut d’une idéologie dure.
Ce qui m’a frappé, c’est l’attitude des gendarmes : impolis, désagréables, menaçants, ironiques, agressifs, méprisants, sortant d’une classe en disant : « Salut les filles ! » alors que, bien sûr il n’y a que des garçons, les félicitant d’avoir bien « caché leur came et abusé leur chien ».
C’est en France, dans une école, en 2008. (…) les gendarmes, débarquent, on dirait des cow-boys, et terrorisent les jeunes.»
"On aligne les élèves devant le tableau", c'est pour les fusiller, Poumirau ?
Voici un récit vraiment bizarre d'un professeur qui n'aime pas que l'on fasse la chasse à la drogue et aux trafiquants.
"Idéologie dure", en quoi l'action des forces de l'ordre pour la santé publique, pour la moralité serait-elle une "idéologie", c'est plutôt ce misérable qui est victime d'une idéologie dure qu'il veut faire partager, aux frais du contribuable.
En réalité, nous connaissons l'idéologie marxiste léniniste et les règles de l'agit-prop (selon la novlangue) qui ne sont que mensonges et manipulations.
Voici le récit des gendarmes, qui sont eux habitué des procédures judiciaires et par conséquent habitués à une rigoureuse impartialité :
Extraits du témoignage d’un gendarme responsable de l’intervention… «Le 17 novembre 2008, une recherche de produits stupéfiants est organisée. 18 classes, 14 gendarmes, 2 maîtres de chiens. Je suis responsable de ce contrôle. Lorsque nous entrons dans la classe de ce professeur, nous sommes 4 gendarmes et un chien. Nous avons été précédé du directeur de l’établissement qui rentre le premier et explique le but de la visite.
Nous disons bonjour, nous attendons toujours la réponse du professeur. Nous indiquons comment nous allons opérer (…) A ce moment là, ce professeur ouvre la fenêtre et déclare : “En 50 ans de carrière je n’ai jamais vu çà, nous sommes dans un Etat policier “… Ce professeur à la cinquantaine. Nous refermons la fenêtre.
Pendant toute la durée du contrôle, le professeur tourne le dos à la classe, regarde par la fenêtre, il ne verra rien de cette intervention proprement dite et il n’adressera à aucun moment la parole à qui que ce soit, même pas pour soi-disant défendre ses élèves.
Le chien n’a agressé personne et n’a démoli aucun ordinateur ou vêtement. Il y a eu des fouilles/palpations de personnes qui ont été “marqués” par le chien avec leur accord.
Aucune personne ne s’est retrouvée en caleçon. Lorsque les gendarmes ont quitté la classe, l’un d’eux a effectivement dit ” au revoir messieurs dames” mais il n’a jamais été dit “salut les filles”. Ce que le professeur oubli de dire, c’est que lorsque nous avons quitté sa classe il a dit aux élèves : “Ouvrez vite les fenêtres, ça pue “.
Lors de ce contrôle, 6 étudiants ont été trouvés porteur de STUP, dont un avec 34 grammes et une petite balance électronique sur lui pour la revente.»
Au lieu de se réjouir que le trafic de drogue dans "sa" classe subisse un coup d'arrêt, Poumirau cherche à se faire des copains comme il peut pour répandre sa propagande idéologique mortifère.
Poumirau vous êtes payés avec l'argent des contribuables, vous n'avez pas le droit de vous opposer à la loi démocratique et à faire votre loi pro-trafiquants.
3 commentaires:
suite à la "médiatisation" de l'affaire de l'école des métiers, je trouve logique que vous apportiez une pierre à la réflexion collective, pourtant je me permet de vous poser une question: pourquoi avoir découper le témoignage du gendarme responsable de l'opération que vous qualifiez vous même d'impartial! Et surtout pourquoi n'en avoir gardé qu'une version "édulcorée" (la version non coupé :
http://www.france42.info/article-25597687-6.html).
Merci d'en fournir la version non "censuré" à vos lecteur.
pour une information de qualité.
merci d'avance
Voici le témoignage intégral, mon post signalait qu'il ne s'agissait que d'un extrait.
--Le lundi 17 novembre 2008 de 10 h 30 à 12 h 00 sur la demande du directeur del'école des métiers de AUCH/PAVIE ( lettre à l'appui) et sur
réquisition de madame le Procureur de la République à AUCH, une
recherche de produits stupéfiants est organisée dans cet établissement. 18 classes sont prévues (274 étudiants âgés entre 17 et 30 ans ) sont concernés. 14 gendarmes + 2 maîtres de chiens sont en charge de ce
contrôle. Je suis à la tête de ce groupe et responsable de ce contrôle
( c'est pour celà que je connais bien ce dossier ).
Je suis le Major TRIBOUT, Jeannyck, commandant la brigade
territoriale autonome de AUCH ( vous voyez, moi je n'ai rien à cacher ).
-----Lorsque nous entrons dans la classe de ce professeur, nous sommes 4 gendarmes et un chien de recherche STUP. Nous avons été précédé
du directeur de l'établissement qui rentre le premier et explique le but de la
visite. Lorsque nous rentrons, nous disons bonjour ( nous attendons
toujours la réponse du professeur ) . Nous indiquons aux étudiants comment nous allons opérer et leur demandons de ne faire aucun geste brusque, ne pas regarder le chien dans les yeux et de le laisser travailler. A ce moment là ce professeur ouvre la fenêtre et déclare " en 50 ans de carrière je n'ai jamais vu çà, nous sommes dans un Etat policier ".....Ce professeur à la cinquantaine !!
Nous refermons effectivement la fenêtre. Pendant toute la durée du contrôle, le professeur tourne le dos à la classe, regarde par la fenêtre, il ne verra rien de cette intervention proprement dite et il n'adressera à aucun moment la parole à qui que ce soit............même pas pour soit
disant défendre ses élèves. Le chien n'a agressé personne et n'a démoli aucun ordinateur ou vêtement. Il y a eu des fouilles/palpations de personnes qui ont été "marqués" par le chien avec leur accord. Aucune personne ne s'est retrouvée en caleçon. Lorsque les gendarmes ont quitté la classe l'un d'eux a effectivement dit " au revoir messieurs dames " car dans les classes précédentes il y avait des femmes, dans celle-ci il n'y en avait pas, mais il n'a jamais été dit "salut les filles". Ce que le professeur oubli de dire, c'est que lorsque nous avons quitté sa classe il a dit aux élèves "ouvrez vite les fenêtres çà pue "....çà c'est pédagogique !!!!!
---Il faut savoir que lors de ce contrôle 6 étudiants ont été trouvés porteur de STUP dont un avec 34 grammes et une petite balance électronique sur lui pour la revente. Si ce professeur accepte çà...........l'avenir de nos enfants est bien sombre.
---Il faut savoir également que 1 mois 1/2 auparavant deux gendarmes ( formateur relais anti drogue ) sont intervenus dans cet établissement
pour faire de la prévention, c'est à dire informer du danger de la
drogue sur la santé, sur les conséquences pénales, et ont averti les étudiants qu'il y aurait des contrôles.
----Ce professeur soixante-huitard sur le retour et défenseur des causes perdues est surtout un " GROS MENTEUR " et par contre lui, ne fait pas honneur à sa profession, car je connais bon nombre de professeurs qui ont de vraies valeurs pédagogiques et qui font de la prévention en étroite collaboration avec les gendarmes...........mais lui il retarde d'une " révolution".
---Maintenant, vous pouvez écouter ce tissu de mensonges, mais moi Major TRIBOUT, Jeannyck, commandant la BTA AUCH et responsable de cette opération certifie que tous les propos de ce professeur sont mensongés.
------Signé Jeannyck TRIBOUT
Evidemment, le nommé Poumireau publie sont morceau d'agitation-propagande (agit-prop) dans l'Humanité le journal de Staline et le l'Holodomor (entre autres atrocités). Il n'est pas à une diffamation près.
On peut se poser des questions cette sympathie des holodomoristes pour le trafic de drogues.
impartiaux
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