Marie me donne les références du compte rendu d'un colloque entre catholiques et musulmans : http://www.reuters.com/article/inDepthNews/idUSTRE49T54420081106 (en anglais). Cette dépêche de Reuters est peu aimable pour le pape dont il donne une mauvaise photographie en contre-plongée et qu'il accuse d'avoir mal parlé à Ratisbonne. Peu importe.
Il n'est pas tout à fait exact d'écrire "entre musulmans et catholiques", il serait plus exact d'écrire entre clercs catholiques et musulmans ou entre le "Vatican et des musulmans".
Ce colloque n'a pas été sans résultat :
Ce résultat est le fruit du dialogue des cultures lequel se fait au niveau éthique, au niveau moral et non théologique, les fruits de ce colloque sont 1) défense de la foi et des croyants en vertu de la liberté religieuse 2) condamnation du terrorisme au nom de quelque religion que ce soit.
Mais pour nous laïcs que cela signifie-t-il ? Dois-je commencer un dialogue interreligieux avec mon voisin musulman ? Encore moins, car le dialogue théologique est exclu (il déjà interdit aux théologiens) En revanche les autorités laïques ont des obligations et nous autres surtout en démocratie avons des devoirs et des droits particulier du fait de notre laïcat, car nous constituons l'Etat.
L'Église distingue la laïcité de la religion proprement dite.
Nous sommes des laïcs. A ce titre nous sommes chargés (dans la mesure de nos responsabilité dans la société, mais en toute liberté) du bien commun des familles soit : "vérité justice et droits de l'homme".
Les clercs ont la politique qu'ils veulent. Nous ne devons pas, en raison de la politique cléricale, abandonner notre domaine : punition, répression des atteintes aux droits de l'homme, exigence du respect des droits de l'homme (de l'être humain pour être plus explicite) jusque dans les textes religieux (c'est pourquoi j'aime bien Wilders et je suis d'accord avec lui, interdiction ou au moins expurgation du Coran et des hadiths, mais aussi de tout texte religieux de ce type même chrétien ou d'une quelconque confession, c'est notre rôle de laïcs de l'exiger de l'Etat au nom du bien commun.
Nous sommes l'Etat, nous sommes les familles, les ménages et donc l'Etat qui est une fédération de familles.
Donc les clercs essaient faire voir qu'il faut respecter les droits de tous par le spirituel et l'intellectuel, c'est leur travail de dialogue, nous avons des droits et un devoir différents, nous devons exiger le respect des droits de l'homme éventuellement par la force, quelles que soient les religions et nous devons respecter les croyances, sauf si elles s'en prennent aux droits de l'homme.
Nous sommes libres de nos initiatives et de notre politique. Ce n'est pas l'Église qui nous jugera, mais Dieu, nous sommes libres, chacun son métier. C'est pourquoi il est non moins licite de critiquer, non les croyances des musulmans, mais les croyances dans ce qu'elles ont de contraires aux droits de l'homme et d'exiger que les textes incitant au viol des droits de l'homme, de quelques religions qu'ils émanent, soient interdits.
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