17.12.08

Distinction de l'Eglise et de l'Etat un progrès humain

A l'occasion des quatre-vingts ans des accords du Latran (1929) Le pape Benoît XVI a souligné que la distinction (et non la séparation) de l'Eglise et de l'Etat était un progrès humain acquis sous l'influence du christianisme.

La liberté de l'Eglise est en effet un bien dont elle est très jalouse. Personne n'est autorisé à porter la main sur l'arche d'alliance. Elle veut la distinction mais non la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Quoique la séparation soit meilleure que la tyrannie de l'Etat sur l'Eglise, la liberté dans la séparation vaut mieux que la tyrannie.

« En rappelant la valeur » que « certains principes éthiques fondamentaux » revêtent « pour la vie privée mais aussi surtout publique », a ajouté le pape, l'Eglise contribue « à garantir et promouvoir la dignité de la personne et le bien commun de la société ». C'est ainsi que se réalise, a souligné le pape, « la véritable coopération entre Etat et Eglise ». Rapporte zenit


Cette relation entre l'Eglise et l'Etat est aussi valable par analogie dans la vie, dans la vie personnelle. Elle s'exprime dans notre vie de laïcs. C'est la distinction entre notre vie libre de laïcs et l'aide que l'Eglise peut nous apporter.

En effet notre vie morale et spirituelle tant individuelle (notre bien) que sociale (le bien commun, soit vérité justice et droits de l'homme) n'est pas dirigée par l'Eglise, mais aidée par l'Eglise. Nous écoutons l'Eglise qui nous donne les règles morales, nous mettons en application dans la prudence chrétienne (cette vertu qui nous fait choisir LA bonne solution entre toutes celles qui s'offrent à nous).

La distinction entre laïcs et clercs est une notion fondamentale de la vie ecclésiale.

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