On lit sur des sites traditionaliste ou lefebvriste que le pape a baisé la main d'un prêtre animateur d'une association AGEDO (de la ville de) Foggia. On présente ce prêtre comme un homosexuel militant.
Or il ne semble pas que ce soit le cas. L'association s'intitule "AGEDO" (acronyme), c'est-à-dire Association des parents (genitori) d'homosexuels. Si je traduis son titre complet: Association des pères et mères, parents proches, parents éloignés et amis d'homosexuels.
Cette association se donne pour mission d'instruire les parents d'homosexuels.
Certes sur son site (en italien), sous prétexte de conseils et de consolations, l'association justifie et relativise l'homosexualité en énonçant un certain nombre de mensonges. Mais je n'ai trouvé nulle part sur Internet que l'abbé de Paolis serait un homosexuel militant. Il s'est occupé de l'association, mais cela ne veut pas dire qu'il soit lui-même homosexuel.
Il serait nécessaire que ceux qui accusent ce prêtre de prouver leurs accusations par des citations et des références.
Pour l'instant donc, ils se sont fourvoyés. Présomption d'innocence oblige.
D'ailleurs, il serait invraisemblable qu'un prêtre catholique soit un homosexuel militant sans avoir été sanctionné par l'autorité religieuse.
2 commentaires:
Votre article est quelque peu contradictoire. Vous écrivez que : "l'association justifie et relativise l'homosexualité en énonçant un certain nombre de mensonges. Mais je n'ai trouvé nulle part sur Internet que l'abbé de Paolis serait un homosexuel militant. Il s'est occupé de l'association, mais cela ne veut pas dire qu'il soit lui-même homosexuel."
Qu'il soit ou non lui-même un homosexuel n'est pas le problème : cela relève du péché personnel que personne ne peut juger et donc le problème n'est pas là. Mais justifier la pratique de l'homosexualité "en énonçant un certain nombre de mensonges" (comme vous le dites) rend compte du terme "militant". Je vous rappelle que le Magistère de l'Église est très clair à ce sujet, et c'est le seul discours catholique admissible : « Selon l’ordre moral objectif, les rela¬tions homosexuelles sont des actes dépourvus de leur règle essentielle et indispensable. Elles sont condamnées dans la Sainte Écriture comme de graves déprava-tions et présentées même comme la triste conséquence d’un refus de Dieu (Rom I, 24-27 ; 1 Co VI, 10 ; 1 Tm I, 10). Ce jugement de l’Écriture ne permet pas de conclure que tous ceux qui souf¬frent de cette anomalie en sont personnellement responsables, mais il atteste que les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés et qu’ils ne peuvent en aucun cas recevoir quelque approbation. » (Déclaration Persona Humana, sur quelques questions d’éthique sexuelle, 29 décembre 1975)
Donc, il est inadmissible de ne pas désavouer des prêtres qui justifierait ou relativiserait l'homosexualité. En soi, c'est un mal encore plus grand que le péché lui-même. En effet, on ne délivre plus ainsi un message vrai, mais on les enlise dans leur péché. De la part d'un prêtre, c'est véritablement scandaleux (qu'il soit ou non homosexuel ne change rien à ce niveau).
L'article de la Porte latine semblait dire que Don De Paolis était un homosexuel avoué et posant comme tel.
La question de la gravité comparée des fautes que vous distinguez est une autre question.
Mon post n'avait pas pour but d'établir une hiérarchie entre les fautes, mais avait seulement pour but de rétablir la vérité à propos de Don De Paolis et par conséquent à l'égard du pape François. Il n'avait pas pour objet de juger l'attitude du pape. Il ne contient donc aucune contradiction.
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