non contents de bénéficier de financements publics, ces établissements considèrent qu’ils ont tous les droits, y compris ceux de nier la liberté de conscience des jeunes. Aujourd’hui, c’est l’un des dispositifs de la Région, le «pass contraception» qui fait l’objet dans les lycées privés confessionnel d’un refus de diffusion. Refus organisé suite à un courrier de l’évêque auxiliaire de Nanterre M. Brouwet et de directeur diocésain de l’enseignement catholique, M. de Chaillé, appelant les chefs d’établissements à s’«abstenir de distribuer» les «Pass contraception» à destination des jeunes, dispositif qui permet pourtant d’accompagner la découverte de la sexualité et de limiter les grossesses non désirées. […]
1) L'argent public n'est pas l'argent d'un monsieur appelé État qui le dispenserait à qui bon lui semblerait. Il est l'argent de tous. C'est pourquoi les écoles confessionnelles (et pas seulement catholiques) ne prennent pas l'argent de monsieur État, elles récupèrent une partie de l'argent des impôts que les parents qui confient leurs enfants à ces écoles, ont payé.
2 ) La théorie du genre n'est pas un fait "scientifique" (d'ailleurs les vérités scientifiques sont toujours révisable), elle est une théorie mensongère allant contre la vérité de l'homme.
3) L'invocation de la liberté de conscience des élèves n'est pas pertinente. Les élèves ont droit à la vérité. La liberté de conscience n'est pas une liberté totalement indéterminée, elle est fondée sur la recherche de la vérité. Aussi imposer à des jeunes filles un "pass-contraception", alors que la psychologie de la femme est centrée sur la virginité et la maternité, est un véritable viol de la liberté de conscience des jeunes et en particulier des jeunes filles à qui sont destinés ces produits chimiques. Elles ont le droit d'en être préservées. Elles ont le droit de décider de leur vie librement sans pression de quiconque pas même et surtout des obsédés sexuels déguisés en partisans de la liberté de conscience.
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