Or le temps fait disparaître les preuves, d'où augmentation des chances du coupable d'échapper à la sanction.
Mademoiselle Banon porte plainte environ huit ans après les faits (un peu moins), sa crédibilité n'en diminue pas pour autant. Cette jeune fille se trouve maintenant confrontée à l'hostilité de "grands personnages" comme le nommé Valls et de tant d'autres personnages publics, c'est d'autant plus terrible pour elle. Les juges français sont fragiles... Elle est menacée de "dénonciation calomnieuse" (un délit dont les conditions d'application sont inadmissibles du fait d'une loi méchante et mal conçue, violant la présomption d'innocence).
La "distantiation" dont elle fait preuve dans l'émission de Thierry Ardisson, outre les possibles mécanismes de défense psychologique, s'explique aussi par le genre imposé dans l'émission. Elle ne pouvait fondre en larmes et se répandre en imprécations révoltées (ce qui aurait été justifié pourtant), elle aurait été immédiatement exclue de l'émission et de toute invitation télévisuelle.
J'admire le courage de mademoiselle Banon. Car il en faut du courage pour demander justice dans de pareilles conditions.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire