Le Conseil constitutionnel par sa décision du 18 janvier 1995 a reconnu la liberté de manifester ses idées :
« la liberté individuelle, de la liberté d'aller et venir et du droit d'expression collective des idées et des opinions ; »
Parce que ces individus invoquent l'affaire Dieudonné, le Salon beige, les croit sur parole et prétend que le Conseil d'État dans sa décision du 09 janvier a, lui aussi bafoué les principes constitutionnels en limitant arbitrairement la liberté d'expression "collective des idées" (droit de manifester).
Le Conseil d'État a, en réalité, en application de l'ordre public immatériel, interdit un spectacle contraire aux affirmations du Préambule de la Constitution.
À ma connaissance, le Préambule de la Constitution ne fonde pas l'institution du mariage homosexuel. Les gauchistes ont donc tort d'invoquer la jurisprudence du Conseil d'État.
Au contraire, il prévoit des droits fondamentaux égaux à la femme, ce qui suppose la distinction des sexes.
« 3. La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme. »
Le même préambule distingue la mère du père (puisqu'il prévoit des droits "notamment" à la "mère"). À aucun moment, le Préambule n'invoque la "tolérance" (mot de code maçonico-voltairien invitant à interdire l'expression de la raison universelle de l'homme).
Mais si le raisonnement du militant du Front de gauche devait être repris par la jurisprudence (car ce Préambule mêle l'arbitraire avec le droit, donc fonde l'arbitraire), alors ce serait la confirmation que ce Préambule est, sur ce point du mariage, contraire aux droits universels de l'homme. Car c'est un droit de l'homme que celui de lutter pour la perpétuation de l'humanité donc de lutter contre ce crime contre l'humanité que constitue le "mariage homosexuel".
Il faudrait constater qu'une profonde réforme institutionnelle est nécessaire pour remettre la France dans un ordre respectueux de l'État de droit universel. Il faudrait faire que le Préambule soit enfin conforme à la justice.
Quoi qu'il en soit, ici et maintenant, ceux qui crient à l'arbitraire en visant la décision du Conseil d'État du 9 janvier 2014 appuient les ennemis de la véritable liberté. Car ce n'est pas le Conseil d'État appliquant le Préambule, qui est en cause mais le Préambule de la Constitution qui établit un faux ordre public (notamment en décidant d'une matière qu'il n'est pas possible de traiter dans un texte de droit, texte qui, par définition, n'est et ne peut être que formel).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire