15.5.13

Le "droit à l'euthanasie" institue un devoir d'assassinat

Selon un article paru sur le Salon beige la formation la moins importante de la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg a décidé, par un arrêt du 14 mai 2013  qu'il existait un droit pour une personne en pleine possession de ses moyens de décider des conditions de son "suicide assisté".

Outre les autres arguments parfaitement valables de l'"European Center for law and justice", il reste que s'il y a droit d'être assassiné, il y a un devoir d'assassiner (un droit impliquant un créancier et un débiteur).

Cet arrêt disqualifie donc la Cour européenne.

Mais elle l'est déjà sur de nombreux points puisqu'elle refuse de reconnaître un droit à la vie pour l'embryon et le fœtus.


« Dans l’arrêt Koch [du 18 juillet 2012], la Cour avait franchi une nouvelle étape en condamnant l’interdiction de principe du suicide assisté en vigueur en Allemagne, en estimant qu’une juridiction doit pouvoir juger, au cas par cas, du bien fondé des demandes individuelles de suicide. »

Elle avait donc déjà institué un devoir d'assassinat pour les juges et une obligation pour le législateur de prévoir des cas d'assassinats (il le fait déjà pour l'avortement).


L'arrêt du 14 mai 2013 n'est pas définitif et peut être déféré à la "grande chambre". Il n'en reste pas moins que la Cour fonctionne au rebours de ce pourquoi elle a été instituée.

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