28.5.13

Le Conseil constitutionnel bafoue les droits de l'homme

http://www.causeur.fr/mariage-gay-mer,22661#

Dans un article publié sur Causeur, madame Le Pourhiet reproche au Conseil constitutionnel l'incohérence de sa jurisprudence.

D'une part dans sa « (décision n° 2013-312 DC – 17 mai 2013 – Loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe) »

 ledit Conseil écrit :

« Considérant que doit en tout état de cause être écarté le grief tiré de ce que le mariage serait « naturellement » l’union d’un homme et d’une femme »

Le Conseil ne s'explique pas sur les raisons de cet écartement "en tout état de cause". Il est brutal : il n'y aura pas de débat, il n'y aura aucune explication. Le Conseil constitutionnel semble dire : l'argument est obscène, nous l'écartons avec dégoût.

D'autre part, dans une autre décision très récente statuant sur les terres découvertes, il prend en considération des données naturelles  sur le rivage des mers et océans (qui ne concerne donc que la matière non organique).

Comme le Conseil constitutionnel ne donne pas d'explication sur son apparente incohérence, sans doute faut-il aller la chercher dans le kantisme et l'existentialisme sartrien. Selon ces philosophies l'homme n'est soumis à aucune vérité métaphysique qu'il lui est impossible de connaître. Il n'y a donc aucun moyen de connaître la nature humaine. Partant le "législateur" est libre de nier ce qu'il veut de l'homme. En revanche dans tout ce qui se compte, se pèse, en un mot se mesure ou se constate avec les sens, là il existe une vérité objective.

Cette dichotomie arbitraire circonscrit le champ de l'intelligence humaine. C'est le positivisme philosophique qui donnera naissance à l'existentialisme sartrien pour lequel l'homme est entièrement libre à l'égard de toute vérité métaphysique. 

Aucune juridiction laïque n'est autorisée à imposer sa contestable et arbitraire philosophie opposée à la culture universelle des des hommes.

D'autant moins que cette "philosophie" contredit ce qui fonde les droits universels de l'homme. S'il n'y a pas de vérité sur l'homme, il n'y a pas de droits universels de l'homme fondés sur sa dignité.

Même au plus haut niveau, la France n'est pas un État de droit.

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