7.5.13

Excellente analyse juridique de la législation inspirée de la "théorie du "genre"

Exiger qu'une notion grammaticale devait devenir une notion anthropologique, c'est l'ambition du confusionisme marxiste.

Maître Frédéric Pichon se livre à une excellente analyse juridique de la législation issue de cette folie. Toute l'analyse est à lire, je donne l'aspect historique qui prouve qu'il est inutile de voter pour monsieur Sarkozy, successeur de monsieur Chirac, du même partie que madame R. Bachelot, pour lutter contre l'idéologie du genre :


« (…) pour imposer cette nouvelle civilisation, on va créer des lois qui non seulement vont dénaturer le mariage mais encore qui vont réprimer tous ceux qui ne partageront pas ces préjugés totalitaires. Tel est le sens notamment de l’article 24.9 de la loi de 1881 voté en 2004 sous un gouvernement de droite et qui prétend lutter contre les discriminations en raison de l’orientation sexuelle. Or en vertu de cette loi, il peut devenir illégal de critiquer les argumentations des groupes communautaristes gays sous un angle anthropologique parce que telle ligue de vertu en aura décidé ainsi. »

En réalité, ce n'est pas vraiment l'article 24.9 de ladite loi lequel n'existe pas, mais l'article 24 § 9 (qui d'ailleurs serait valable s'il ne fragmentait pas l'humanité. La provocation à la haine d'un être humain devrait être interdite pénalement en vertu des droits universels de l'homme à quelque catégorie qu'appartienne la victime). 

Car c'est surtout l'article 33 de la loi du 29 juillet 1881 qui est inégalitaire :

« Sera punie des peines prévues à l'alinéa précédent [amende de 12 000 €] l'injure commise dans les mêmes conditions [résumé : par publication] envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap. »

Le Parquet peut poursuivre d'office (ce qui n'est pas de règle à matière de presse). Il est évident que le mot "handicap" n'est mentionné que pour faire passer le terme "identité sexuelle".

Toutes ces lois fragmentent indument l'humanité. L'humanité est un bloc, on ne peut en découper les droits fondamentaux selon des catégories qui ne la constituent pas par définition. Les sanctions pénales ne peuvent protéger que des droits fondamentaux.

On en arrive ainsi à voir un syndicat de magistrats injurier impunément les gens qui lui déplaisent sans encourir aucune sanction parce qu'ils ont injurié une catégorie indéfinie (mais pas indéfinissable) de citoyens qui ne sont, eux, pas protégés.

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