Notre conscience nous accuse : nous sommes pécheurs.
Mais elle nous disculpe aussi. Je m'autorise de saint Paul qui écrit dans l’épître aux Romains :
Selon la Vulgate :
"15 qui ostendunt opus legis scriptum in cordibus suis, testimonium reddente illis conscientia ipsorum, et inter se invicem cogitationibus accusantibus, aut etiam defendentibus"
Ce que Fillion traduit par
Rom 2,15. Ils [les païens] montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, leur conscience leur rendant témoignage, et leurs pensées les accusant, ou même les défendant tour à tour"
Or la loi qui est écrite dans le cœur des païens et donc de tout homme est la loi naturelle résumée dans les dix commandements reçus par Moïse et explicitée chez les moralistes et aussi dans les lois positives, y compris les lois humaines.
Et cette loi nous inculpe, mais nous disculpe aussi selon le cas. Elle est aussi notre avocate. C'est ce que sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus disait en substance lorsqu’elle observait que son espérance était fondée sur la justice de Dieu.
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