22.6.09

Borotra viole les droits de l'évêque et les droits de l'homme

Monseigneur Aillet évêque de Biarritz a exprimé son opinion sur le défilé homosexuel. Il a exprimé son opinion de façon mesurée et polie.

Borotra, le maire bayrouiste de la ville lui répond insolemment.

Il prétend que l'évêque ne peut donner son avis ou présenter des revendications car ce serait, selon lui, se mêler des affaires de l'Etat.

Or une manifestation publique en faveur d'une thèse particulière, n'est pas une affaire interne de l'Etat, mais une affaire publique.

Au titre de simple citoyen, l'évêque peut donc exprimer son avis sur une affaire de moeurs.

Ainsi, Borotra prétend interdire la liberté d'expression au nom de la liberté d'expression.

Car l'évêque n'a fait que dire qu'il désirait faire part de son avis. Ce qui est parfaitement licite sur une affaire publique et une affaire de moeurs.

Quant aux "Soeurs de la perpétuelle indulgence" elles sont par leur existence même un attentat contre la liberté de religion. L'article 1er de la constitution déclara que la "République respecte toutes les croyances". Il serait normal que ces dispositions constitutionnelles soient respectées et que cette association soit interdite ou au moins ne fasse plus allusion à une religion.

De plus le caractère outrageant de la lettre de Boratra viole aussi la liberté de religion défendue par la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948. Un évêque est une personnes sacrée et investie d'autorité pour les catholiques, il a droit au respect et la goujaterie est une faute pénale, une faute discriminatoire, car l'évêque est aussi un citoyen.

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