La création de brigades spécialisées dans les violences intrafamiliales provoque les critiques des "traditionalistes" de Chrétienté solidarité".
Pourtant, il me semble dans les attributions de l'Etat d'intervenir dans les familles qui n'arrivent pas à s'en sortir elles-mêmes (problèmes comportementaux etc.) Dans ce cadre, les brigades intrafamiliales ne me semblent pas condamnables.
C'est une erreur grave et funeste de vouloir que le pouvoir civil pénètre à sa guise jusque dans le sanctuaire de la famille. Assurément, s'il arrive qu'une famille se trouve dans une situation matérielle critique et que, privée de ressources, elle ne puisse d'aucune manière en sortir par elle-même, il est juste que, dans de telles extrémités, le pouvoir public vienne à son secours, car chaque famille est un membre de la société. De même, si un foyer domestique est quelque part le théâtre de graves violations des droits mutuels, il faut que le pouvoir public y rétablisse le droit de chacun. Ce n'est point là empiéter sur les droits des citoyens, mais leur assurer une défense et une protection réclamées par la justice. Là toutefois doivent s'arrêter ceux qui détiennent les pouvoirs publics' la nature leur interdit de dépasser ces limites.Rerum novarum
Cependant, il est vrai que la politique de l'Etat français d'un côté encourage, rembourse l'avortement, fait silence sur la plus grande des violences qui est celle faite à un enfant sans défense à qui on ôte la vie alors que, de l'autre, le même Etat va intervenir pour des faits moins graves. D'autant que beaucoup de problèmes surgissent souvent après un avortement.
Ce qui me semble poser une grave difficulté, c'est la façon dont est posée la question. On dirait que seule les femmes sont victimes de violences. Certes elles le sont plus souvent que les hommes, mais il n'est pas exceptionnel que des hommes subissent des violences (environ 1 cas sur dix), ou des enfants des deux sexes y compris de la part des mères.
Donc, ce qu'il faudrait plutôt viser, c'est la lutte pour le savoir vivre en famille, douceur, prévenances, respects des droits de chacun, respect des enfants et du conjoint.
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