Le journaliste Eugenio Scalfari se présente comme non-croyant en Dieu. Il a eu un long entretien avec le cardinal ancien archevêque de Milan.
Au cours de cet entretien, le cardinal évoque la possibilité de réunir un concile tous les vingt ou trente ans environ. Selon lui ces conciles devraient traiter de sujets précis et en nombre limités un ou deux au maximum.
Il suggère deux thèmes pour les éventuels prochains conciles :
- les divorcés
- le sacrement de confession.
«Riguarda moltissime persone e famiglie e purtroppo il numero delle famiglie coinvolte aumenterà. Va dunque affrontato con saggezza e preveggenza."
"Cela [le divorce] concerne beaucoup, beaucoup de personnes et de familles et malheureusement le nombre de familles concernées augmentera. Il faudra donc traiter [ce sujet] avec sagesse et prévoyance." (traduction personnelle)
Sur le sacrement de confession il dit :
"Vede, la confessione è un sacramento estremamente importante ma ormai esangue. Sono sempre meno le persone che lo praticano ma soprattutto il suo esercizio è diventato quasi meccanico: si confessa qualche peccato, si ottiene il perdono, si recita qualche preghiera e tutto finisce così. Nel nulla o poco più. Bisogna ridare alla confessione una sostanza che sia veramente sacramentale, un percorso di pentimento e un programma di vita, un confronto costante con il proprio confessore, insomma una direzione spirituale».
"Voyez-vous, la confession est un sacrement extrêmement important mais actuellement exsangue. Il y a de moins en moins de personnes qui le pratiquent, mais par dessus tout sa pratique est devenu presque mécanique : on confesse quelques péchés, on obtient le pardon, on récite quelques prières et cela finit comme cela. Ce n'est rien ou presque. Il faut redonner à la confession une substance qui soit véritablement sacramentelle, un parcours de repentir et un programme de vie, une confrontation constante avec son propre confesseur, en somme une direction spirituelle." (traduction personnelle sans garantie)
Tout un concile sur le sacrement de pénitence, ce ne serait pas de trop.
La confession, selon moi, inculpe mais aussi disculpe et le fait qu'elle disculpe on n'en prend sans doute pas assez conscience.
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