Ce n’est pas parce que je me dis catholique que ce que je dis est catholique.
Vouloir annexer ses opinions à la foi est une faute contre la foi.
Donc, je suis catholique, certes, mais je n’impose à personne de partager mes opinions surtout en invoquant ma foi ! Ce serait un des pires crimes qui se puisse commettre contre la religion.
Aujourd’hui, c’est vrai, jusqu’au Vatican on tente d’annexer des opinions contestables, voire fausses, à la doctrine de la foi et les évêques prêchent le marxisme, le darwinisme et le malthusianisme sous couvert de Jésus-Christ.
Il ne faut donc pas abandonner la foi à cause des hommes. Cependant en même temps, il faut garder sa liberté de pensée
Si les autres ont leur liberté de pensée, ce n’est pas un droit pour eux d’entraver la mienne au nom de la foi.
C’est pourquoi en matière de politique il on ne peut parler de foi ou de christianisme pour imposer une politique, mais seulement pour la proposer.
Car ce qui compte ce ne sont pas les croyances (qui doivent être mise entre parenthèses, sauf si elles entraînent des comportements contraires aux droits de l’homme), mais les opinions et les comportements moraux, sans référence à la religion en toute mise en œuvre d’une politique.
Parmi les droits de l’homme figure le droit des peuples sur leurs territoires. Donc une politique de protection du territoire et du peuple n’est pas contraire aux droits de l’homme, au contraire.
En cette matière prudentielle, la raison doit être la base de la discussion, de l’élaboration des politiques.
Sur la même base je me prononce pour le Christ-Roi dont je demande qu'il règne sur les familles et sur les nations.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire