Benoît XVI dans sa prochaine encyclique doit ajouter une considération à la doctrine sociale. Une dépêche de Zenit nous donne la primeur de cette idée. http://www.zenit.org/article-21268?l=french
L’idée principale de la doctrine sociale sur la liberté économique était jusqu’à aujourd’hui que la liberté économique ne s’entendait que si elle respectait ou plutôt que si elle s’orientait vers le bien commun. C’est-à-dire dans cette matière la justice commutative, la justice distributive et la justice sociale.
Benoît XVI veut y ajouter une autre réflexion ;
« Mais pour Benoît XVI, « une telle vision doit aussi s'accompagner d'une autre réflexion selon laquelle la liberté dans le secteur de l'économie doit se situer dans ‘un contexte juridique ferme qui la met au service de la liberté humaine intégrale, une liberté responsable ‘dont l'axe est d'ordre éthique et religieux' » (n. 42). »
La liberté en effet ne s’entend pas comme le pouvoir de faire tout ce qui passe par la tête selon « le principe du plaisir immédiat », mais la liberté de faire le bien, ou ce que l’on juge être bien, et de choisir les moyens adaptés pour y parvenir.
Pour cela la loi aide à la réalisation de cette authentique liberté. C’est pourquoi il faut un contexte juridique ferme dans un contexte de respect de l’autonomie de l’individu et le corollaire de la liberté, c’est-à-dire la responsabilité. Cette responsabilité est « d’ordre éthique et religieux ». Une responsabilité qui rémunère les actions bonnes ou mauvaises.
On est ici réduit aux conjectures sur « l’ordre éthique et religieux » qui définit la « liberté humaine intégrale ».
Je risque un pronostic : si la liberté humaine responsable est d’ordre religieux, c’est que l’homme est fait à l’image de Dieu, qu’il précède la famille et la société et l’Etat et qu’en conséquence l’ordre social, l’ordre juridique doit être mis au service de cette liberté fermement, sans timidité.
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