5.8.15
Valérie Lang, Hélène Merlin-Poudré
Moi aussi j'ai perdu ma fille. J'ai été le seul à pleurer en la voyant sur son lit de mort, son cher visage déformé par la mort et l'autopsie, avec son fils à côté d'elle et lors de ses obsèques. Le seul. Et je la pleure encore. Une femme héroïque morte pour avoir voulu sauver son fils, une sainte aux dires de son confesseur.
En plus j'ai été condamné par l'injuste cour d'appel de Rennes à une amende de 800 € pour recours abusif alors que je demandais, entre autres demandes évidentes, à ne pas payer la taxe d'habitation de l'occupant de ce qui fut sa maison, moi qui ne l'ai jamais occupée.
J'ai d'ailleurs aussi été trahi par mon avocat à la cour de cassation qui se contenta de recopier l'arrêt en guise de "consultation". L'ensemble du milieu judiciaire est pourri (sauf exception).
Quel raffinement dans la barbarie de la part de la magistrature française !
Quelle douleur redoublée ! Car ce n'est évidemment pas les 800 € que je regrette ; mais la volonté de me déshonorer. Il est vrai que, venant de la part de gens sans honneur, ce n'est pas déshonorant.
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