5.8.15

Le Saint-Père rappelle que les divorcés remariés ne sont pas excommuniés

      Tête de saint Jean-Baptiste sur un plat (Mc 6,28) Palazzo Madama Torino
Saint Jean-Baptiste est un martyr du mariage. Il fut assassiné par Hérode Antipas à l'instigation de sa concubine adultère et incestueuse/ Jean-Baptiste avait rappelé à Hérode qu'il ne pouvait vivre maritalement avec la femme de son frère. Ce qu'elle ne lui pardonna pas.

Le pape vient de rappeler que les divorcés remariés, même si leur premier mariage est canoniquement valide, ne sont pas des excommuniés.

Simples pécheurs publics, comme l'était sainte Marie-Madeleine, ils ne peuvent communier publiquement, ni recevoir l'absolution (sacrement de pénitence). En cas de cessation du péché public, ils peuvent donc se confesser et communier. Je ne sais plus très bien si dans le cas où il conservent la communauté de vie pour élever les enfants, tout en faisant chambres à part, ils peuvent communier publiquement (ils peuvent communier secrètement, c'est évident).

En revanche, l'excommunication est une peine dont les conséquences sont beaucoup plus étendues. (Voir le Catéchisme de l'Église catholique)

Il n'y a là rien d'extraordinaire.

Le Pape pourrait rappeler que la haute hiérarchie doit se souvenir aussi des droits religieux des fidèles. Notamment de ce droit, fondé sur les droits de l'homme, sur la liberté religieuse, à participer à la liturgie de leur choix, donc à la liturgie selon le missel de saint Pie V.

En ostracisant ce rite dans la pratique, le pape et les évêques qui l'imitent violent les droits des fidèles, droits que les fidèles tiennent de la nature. Les papes depuis Paul VI (le bienheureux Paul VI), évitent comme une faute morale la célébration selon le missel de saint Pie V. C'est une injustice contre les croyants catholiques, un viol des droits de l'homme, une impiété. J'ai aussi écrit ce que je pensais du motu proprio de Benoît XVI. Une ruse particulièrement subtile et odieuse que personne n'a dénoncée, à part moi. (Sur un autre sujet et dans le même motu proprio, Benoît XVI a remarqué que pour la forme des autres sacrements, les prêtres et les fidèles jouissaient de la liberté de choix, de la liberté religieuse. Il a rétabli l'élémentaire justice sur ce point. Car avant le 7/7/7, il était jugé par la doxa catholique mainstream comme péché gravissime d'utiliser la forme traditionnelle !)

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