« Il vous appartient, chers jeunes, de faire que dans votre pays et en Europe, croyants et non croyants retrouvent le chemin du dialogue. Les religions ne peuvent avoir peur d’une juste laïcité, d’une laïcité ouverte qui permet à chacun et à chacune de vivre ce qu’il croit, en conformité avec sa conscience. S’il s’agit de bâtir un monde de liberté, d’égalité et de fraternité, croyants et non croyants doivent se sentir libres de l’être, égaux dans leurs droits de vivre leur vie personnelle et communautaire en fidélité à leurs convictions, et ils doivent être frères entre eux. L’une des raisons d’être de ce Parvis des Gentils, c’est d’œuvrer pour cette fraternité au-delà des convictions, mais sans en nier les différences. Et, plus profondément encore, reconnaissant que seul Dieu, dans le Christ, libère intérieurement et nous donne de nous rencontrer en vérité comme des frères. »
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/messages/pont-messages/2011/documents/hf_ben-xvi_mes_20110325_parvis-gentils_fr.html
Réduire la Révolution à un mouvement maçonnique réjouit les francs-maçons (qui confisquent ainsi sans être contestés les notions de droits de l’homme, de liberté, d’égalité et de fraternité), mais n’est pas conforme à la vérité historique.
Ils confisquent la devise républicaine sans y croire. Car les relativistes ne croient ni à la liberté, ni à l’égalité, ni à la fraternité (sinon, ils ne seraient pas relativistes). En effet, affirmer cette devise, c’est affirmer que l’on sait qu’il y a une vérité de la liberté, que l’on sait qu’il y a une vérité de l’égalité et une croyance vraie en la fraternité.
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