"Une nouvelle étape vient d’être franchie ce 12 décembre 2013, avec le vote du Sénat belge en faveur d’une proposition de loi qui vise à étendre aux mineurs, sans limite d’âge, la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie. »
C'est une "loi" criminelle. Ses promoteurs et ceux qui l'ont voté ne doivent pas être considérés comme des innocents. Ce sont des homicides qui s'attaquent à une partie sacrée de l'humanité: les enfant.
Ces "lois", qui n'ont de loi que le nom, font une obligation à la magistrature chargée de la défense de l'ordre public de réagir et de réagir comme l'enseigne l'Église :
Compendium de doctrine sociale :
« 402 Pour protéger le bien commun, l'autorité publique légitime a le droit et le devoir d'infliger des peines proportionnées à la gravité des délits. (827) L'État a la double tâche de réprimer les comportements qui portent atteinte aux droits de l'homme et aux règles fondamentales d'une société civile, ainsi que de remédier, par le biais du système des peines, au désordre causé par l'action délictueuse. Dans l'État de droit, le pouvoir d'infliger les peines est, comme il se doit, confié à la Magistrature: « Les Constitutions des États modernes, en définissant les rapports qui doivent exister entre le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, garantissent à ce dernier l'indépendance nécessaire dans le cadre de la loi ».828 »
« 827Cf. Catéchisme de l'Église Catholique, 2266.
828Jean-Paul II, Discours au Congrès de l'Association italienne des Magistrats (31 mars 2000), 4: AAS 92 (2000) 633. »
Ceux qui promeuvent l'avortement comme un "droit", ceux qui votent des textes en faveur de dispositions reconnaissant ce "droit", ceux qui votent l'euthanasie, a fortiori ceux qui promeuvent l'euthanasie des mineurs, la magistrature a le devoir, sous peine de faillir à sa mission et à l'honneur, de les poursuivre et de les punir, à proportion de la l'importance de leurs forfaits et de leurs responsabilités. (1)
Si les évêques et la hiérarchie catholique restent muets, comme c'est le cas en France, ce sera leur déshonneur.
« Opus justiciæ, pax » «L'œuvre de la justice, c'est la paix. »
(1) Ces poursuites judiciaires sont humainement impossibles. C'est ce qui découvre l'impossibilité de l'indépendance de l'autorité judiciaire dans un régime démocratique et le règne d'une véritable justice à laquelle s'oppose cette disposition de la Déclaration de 1948 :
« 3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. »
Le fondement prochain de l'autorité des pouvoirs publics (donc y compris de l'autorité judiciaire) sont la vérité et la justice, son fondement ultime est la volonté de Dieu. C'est la raison qui nous l'enseigne.
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