"L’autre est le néo-pélagianisme autoréférentiel et prométhéen de ceux qui, en définitive, font confiance uniquement à leurs propres forces et se sentent supérieurs aux autres parce qu’ils observent des normes déterminées ou parce qu’ils sont inébranlablement fidèles à un certain style catholique justement propre au passé. C’est une présumée sécurité doctrinale ou disciplinaire qui donne lieu à un élitisme narcissique et autoritaire, où, au lieu d’évangéliser, on analyse et classifie les autres, et, au lieu de faciliter l’accès à la grâce, les énergies s’usent dans le contrôle. Dans les deux cas, ni Jésus-Christ, ni les autres n’intéressent vraiment. Ce sont les manifestations d’un immanentisme anthropocentrique. Il n’est pas possible d’imaginer que de ces formes réductrices de christianisme, puisse surgir un authentique dynamisme évangélisateur."
Tant d'agressivité pour les pauvres traditionalistes au moyen de reproches incompréhensibles ! Il a trouvé (il croit avoir trouvé) un biais pour leur interdire leur droit à la liberté et leur droit à la culture.
Pourquoi vouloir être fidèle aux règles juridiques régissant la liturgie c'est faire montre de "pélagianisme", même "néo" ? J'en suis encore à me creuser la cervelle... En vain.
Au fait, je ne connais personne qui ait un respect "ostentatoire" pour les règles de liturgie et toise de haut les autres. Des noms, des noms svp !
A-t-il l'intension de réformer ce que le Concile Vatican II a enseigné ?
« 22. Le gouvernement de la liturgie
Le droit de régler l’organisation de la liturgie dépend uniquement de l’autorité de l’Église ; il appartient au Siège apostolique et, selon les règles du droit, à l’évêque.
En vertu du pouvoir donné par le droit, l’organisation de la liturgie, appartient aussi, dans les limites fixées, aux diverses assemblées d’évêques légitimement constituées, compétentes sur un territoire donné.
C’est pourquoi absolument personne d’autre, même prêtre, ne peut, de son propre chef, ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie. »
Ces affirmations bafouent l'homme dans sa vocation: vivre et mourir pour Dieu, selon la voie que Dieu veut pour lui, sans que personne, même pape, ne puisse s'immiscer dans sa liberté. C'est la raison qui nous l'enseigne.
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