Sur l'exposé de monsieur Reynouard, quelques réserves sont nécessaires : il compare des affaires qui ne peuvent être comparées. L'affaire de la personne qui aurait eu des dons préternaturels dont l'Académie des sciences avait rejeté le dossier n'a rien à voir juridiquement avec un procès pénal. Il est contreproductif d'opérer cette comparaison. Cela affaiblit même l'exposé.
Cela dit, cette vidéo met en évidence que le crime des chambres à gaz, crime des crimes hyperboliques, n'a jamais fait l'objet de reconstitution. Pourtant des reconstitutions seraient possibles avec des animaux.
Il met en évidence aussi que le probablement franc-maçon Vincent Reynouard, qui nie les droits universels de l'homme, pourtant donnée de la raison universelle de l'homme, défend le droit de l'homme à la vérité et à un procès équitable alors que les juges de Nürnberg, qui, selon eux, défendaient les droits de l'homme, les bafouaient sans scrupule et se sont ainsi déshonorés devant l'humanité pour toujours (puisque tous sont morts sans avoir regretté publiquement leurs fautes). Car il est impossible que des juristes habitués aux prétoires aient été de bonne foi et se soient en même temps comportés comme ces juges se sont comportés lors de ces procès. Cela relativise aussi l'importance des règles de droit positif, car ces règles qu'elles aient été anglo-saxonnes, françaises ou russes n'ont rien garanti.
Convention européenne des droits de l'homme :
« Article 6 – Droit à un procès équitable
Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement (…) par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera (…) du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle (…)
Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. (…)
Article 7 – Pas de peine sans loi
Nul ne peut être condamné pour une action ou une omission qui, au moment où elle a été commise, ne constituait pas une infraction d'après le droit national ou international. De même il n'est infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'infraction a été commise.
Le présent article ne portera pas atteinte au jugement et à la punition d'une personne coupable d'une action ou d'une omission qui, au moment où elle a été commise, était criminelle d'après les principes généraux de droit reconnus par les nations civilisées.
(…)
Article 9 – Liberté de pensée, de conscience et de religion
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.
La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
Article 10 – Liberté d'expression
Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n'empêche pas les Etats de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d'autorisations. (…)
Article 13 – Droit à un recours effectif
Toute personne dont les droits et libertés reconnus dans la présente Convention ont été violés, a droit à l'octroi d'un recours effectif devant une instance nationale, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l'exercice de leurs fonctions officielles.
Article 14 – Interdiction de discrimination
La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l'origine nationale ou sociale, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation. »
Tous ces droits de l'homme ont été violés ou sont violés tant par les tribunaux que les lois actuelles dès qu'il s'agit des nationaux-socialistes allemands.
Il est triste de constater que le clergé catholique dans son ensemble, qui se permet de souvent juger d'opinions politiques et de faire la morale sur des sujets douteux, soit resté silencieux pendant des décennies sur ces violations graves et constantes des droits universels de l'homme et qu'il ne se soit trouvé que des athées ou des personnes marginales par rapport à la foi pour défendre ces droits universels.
Mais il est aussi vrai que c'est dans les textes doctrinaux du clergé que j'ai trouvé la doctrine véridique sur les droits de l'homme et la vérité sur l'homme...
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