« Dès lors que l'islam est considéré comme venant de Dieu, rien ne s'oppose à ce qu'un chrétien le mêle à son expérience spirituelle. C'est ainsi que le père de Chergé faisait sa lectio divina dans la Bible et dans le Coran, pratiquant entre les deux livres l'intertextualité. (…) Il les commente l'un par l'autre ! Il n'oppose pas les textes, faisant valoir l'un par opposition à l'autre. (…) Il les fait jouer l'un sur l'autre, si bien que l'un sert à la compréhension de l'autre et réciproquement. »
Il faudrait d'abord que l'on croie que l'islam vient de Dieu. Or mon acte de foi n'est pas arbitraire, mais suppose la raison.
Je crois parce que Dieu ne peut ni se tromper, ni nous tromper. C'est donc bien un acte raisonnable qui est au cœur de l'acte de foi.
Il faudrait donc préalablement me montrer la plus-value apportée par l'islam. Texte cité par Benoît XVI:
« Montre moi ce que Mahomet a apporté de nouveau et tu ne trouveras que du mauvais et de l'inhumain comme ceci, qu'il a prescrit de répandre par l'épée la foi qu'il prêchait »
Comme le raisonnement du bon Père Salenson est captieux ! Comme il veut contraindre notre âme sans apporter de raison !
Nous avons foi en Dieu et en l'Église. Nous n'avons pas foi en l'islam.
De ce que Dieu agit (aussi) chez les musulmans (et chez les tous les humains), il infère que l'islam enseigne la vérité. On pourrait en dire autant de Karl Marx (qui lui, en revanche, a apporté à la culture par son analyse des moyens de la liberté).
Je crois en l'Église parce que ma raison me montre que cet article de foi est crédible.
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