Lu sur le blog Affaires familiales et droit de l'enfant un article sur le "syndrome de Médée". (Médée est un mythe grec selon lequel Médée se voyant répudiée pour une autre femme tue son ex-mari, la nouvelle femme de celui-ci et les enfants qu'elle a eu de Jason son premier mari).
En réalité cette image de Médée n'est pas adéquate. Car souvent la destruction des enfants aura lieu sans même répudiation.
Voici donc un extrait de cet article :
« En pratique, une démarche structurée et impitoyable est mise en place, visant à entraver l’accès à l’enfant mais aussi à placer la victime dans une situation d’impotence pour mieux sévir, élément sadique pathognomique [c'est-à-dire qui est le propre] du syndrome.
(…)
« la privation d’enfant prolonge un rapport de couple à l’enseigne du caractère tyrannique de l’époux maltraitant qui n’hésitera pas à se servir d’accusations infondées d’inadéquation, de violence et même d’abus sexuel susceptibles d’engendrer un sentiment paralysant d’horreur. Soutenues par un sentiment de supériorité morale et une attitude de mépris, ces plaintes témoignent d’autre part d’une bonne conscience déconcertante. (…) »
Toujours selon l'article, ce syndrome concerne non seulement le parent, mais peut également concerner un ou des grands-parents.
Anecdote: quand j'étais avocat à Marseille, j'avais croisé une greffière sur un même trottoir dans une rue peu passante, je l'avais saluée. Elle n'avait pas répondu à mon salut. À quelques temps de là, je la vois dans son bureau et je lui dis que je l'ai vue, que je l'ai saluée et que, certainement, elle ne m'avait pas reconnu. Elle me répond : "Si, je vous ai reconnu, mais j'ai fait exprès de ne pas vous saluer." Elle me dit cela en présence d'autres personnes. Merci la bonne réputation que l'on m'avait faite ! Merci le "Palais" !
Il est illusoire de penser que la "justice" française puisse être d'un quelconque secours dans ce genre de situations. D'ailleurs le même blog Affaires familiales et droits des enfants accuse madame Taubira d'éliminer exprès l'un des parents (qui est, dans 80 % des cas, le père ; la mère, même en cas d'exclusion, n'étant jamais aussi exclue que le père).
Le crime judiciaire n'est pas un fruit de l'imagination.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire