Il critique en conséquence les personnalistes pour lesquels les droits de l'homme sont l'objet de la vie sociale.
Il me semble que Jean XXIII dans l'encyclique Pacem in terris (44 occurrences du terme "bien commun" dans l'encyclique) dirime cette apparente aporie :
« 26 - A la dignité de la personne humaine est attaché le droit de prendre une part active à la vie publique et de concourir personnellement au bien commun. « L'homme comme tel, bien loin d'être l'objet et un élément passif de la vie sociale, en est et doit en être, en rester le sujet, le fondement et la fin (23) » (citation de Pie XII, radio message de Noël 1942)
Cette citation de Pie XII répond aux théories en vogue à l'époque dans les régimes totalitaires (fascismes et communismes). Le bien commun, qui est le but de la société humaine (société dont l'homme, tout homme, doit être l'acteur), le bien commun donc, c'est l'homme et ses droits.
Ce fondement est une conclusion certaine de la raison et comme telle s'impose à tout homme :
« 9 - Le fondement de toute société bien ordonnée et féconde, c'est le principe que tout être. humain est une personne, c'est-à-dire une nature douée d'intelligence et de volonté libre. Par là même iI est sujet de droits et de devoirs, découlant les uns et les autres, ensemble et immédiatement, de sa nature : aussi sont-ils universels, inviolables, inaliénables (7). »
Ce fondement est encore plus précieux pour les chrétiens :
« 10 - Si nous considérons la dignité humaine à la lumière des vérités révélées par Dieu, nous ne pouvons que la situer bien plus haut encore. Les hommes ont été rachetés par le sang du Christ Jésus, faits par la grâce enfants et amis de Dieu et institués héritiers de la gloire éternelle. »
Citations extraites de Pacem in terris.
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