« Nous ne pouvons pas invoquer Dieu, Père de tous les hommes, si nous refusons de nous conduire fraternellement envers certains des hommes créés à l'image de Dieu (Gn 1,27) (…)
Par là est sapé le fondement de toute théorie ou de toute pratique qui introduit entre homme et homme, entre peuple et peuple, une discrimination en ce qui concerne la dignité humaine et les droits qui en découlent.
L'Église réprouve donc, en tant que contraire à l'esprit du Christ, toute discrimination ou vexation opérée envers des hommes en raison de leur race, de leur couleur, de leur condition économique ou de leur religion. »
Dans le dernier paragraphe "discrimination" concerne les discriminations sur les droits fondamentaux, non sur les droits contingents. Il est évident que nous devons discriminer les hommes selon les liens familiaux ou matrimoniaux (par exemple).
Quand on lit "en raison de leur condition économique" on pense immédiatement qu'il faut protéger le pauvre de toute discrimination. Mais ce critère est général. Il ne faut pas nier au riche ses droits fondamentaux (droits à la vie, à la liberté par exemple). C'est pourquoi ce texte condamne aussi la théorie marxiste.
La non-discrimination doit aussi profiter aux nationaux-socialistes, comme par exemple monsieur Reynouard qui jouit de la liberté d'expression. Personne ne peut fragmenter l'humanité, personne ne peut être exclu de l'humanité, même pas ceux qui la fragmentent.
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