« Lors de mon vol de retour de Rio de Janeiro, j’ai dit que, si une personne homosexuelle est de bonne volonté et qu’elle est en recherche de Dieu, je ne suis personne pour la juger. Disant cela, j’ai dit ce que dit le Catéchisme. La religion a le droit d’exprimer son opinion au service des personnes mais Dieu dans la création nous a rendus libres : l’ingérence spirituelle dans la vie des personnes n’est pas possible. »
Bien dit. Il est effectivement impossible au clergé de s'immiscer dans la relation personnelle à Dieu.
Mais alors on ne comprend pas pourquoi ce principe ne serait pas universel et ne concernerait que les homosexuels.
Pourquoi, dès qu'il s'agit du "vetus ordo", violant la liberté religieuse, le même pape se permet-il de dire :
« Il y a ensuite des questions particulières comme la liturgie selon le vetus ordo. Je pense que le choix du pape Benoît fut prudentiel, lié à l’aide de personnes qui avaient cette sensibilité particulière. Ce qui est préoccupant, c’est le risque d’idéologisation du vetus ordo, son instrumentalisation. »
Moi je ne pense pas que le choix de Benoît XVI fut "prudentiel" il était fondé directement sur le droit naturel. Il y a la liberté religieuse, elle n'est pas différente, pour les gens qui aiment la liturgie, de celle dont jouissent les homosexuels. D'ailleurs un homosexuel peut aimer le vetus ordo.
Le risque d'idéologisation et d'instrumentalisation de l'homosexualité ne semble pas exister, seul l'usage du missel de saint Pie V présenterait un danger d'idéologisation.
Ce n'est cependant qu'une interview qui n'a pas de valeur de véritable enseignement.
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