Il est possible que monsieur Reynouard interjette appel de ce jugement.
Merci monsieur Reynouard de votre témoignage. Le cœur du problème judiciaire, c'est que les magistrats sont malhonnêtes, donc parjures. Ils ont une interprétation extensive de la loi pénale, ce qui en fait des criminels.
Les digues sont rompues. L'égout nous submerge. L'incohérence du droit est au cœur du système juridique de 1943-1945. Une force brutale et hypocrite, cyniquement hypocrite, chose inouïe au vu des progrès concomitant du droit en d'autres matières, préside à un ordre public frelaté. Quels résultats funestes en attendre ? Je ne sais pas. Qui vivra verra. En attendant elle produit sous nos yeux un recul de la civilisation et de la culture et étend tous les jours ses effets tel un cancer. Elle détruit l'ordre public, comme aucun gangster, aucune Mafia n'auraient jamais pu le faire.
Notre espoir: un ordre nouveau fondé sur les authentiques droits de l'homme.
Reste à savoir, problème concret, si la discussion avec l'appareil judiciaire est encore de quelque utilité ? Je finis par croire que non. Ce ne semblent être que pertes d'argent et de temps. Les motivations de ces jugements ne sont intéressantes qu'en ce qu'elles dénoncent, par la réflexion sur leur existence, un système de pensée corrompu et d'une radicale brutalité. Elles n'édifient en rien. Terrible constat pour une institution chargée spécialement d'édifier un corps social vertueux au service de la vérité et du droit ! Peut-être interjèterez-vous appel ?
Enfin le tribunal ne semble pas caractériser l'élément matériel, du moins dans les extraits qu'en donne monsieur Reynouard. Car à aucun moment il n'invoque une décision judiciaire de condamnation et encore moins une disposition précise de ces décisions judiciaires.
L'article 24bis prévoit en effet la condamnation de ceux qui auront contesté les crimes
« qui ont été commis soit par les membres d'une organisation déclarée criminelle en application de l'article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »
Encore faudrait-il pour donner l'élément légal qu'il énonce les crimes "qui ont été commis". Sans énonciation des crimes et des textes officiels du jugement de Nürnberg, on ne sait même pas quels crimes sont incontestables !
Il faudrait énoncer les crimes et, puis pour établir l'élément matériel confronter cette liste avec les déclarations (élément matériel du prétendu délit) du prévenu.
C'est du pur arbitraire. Comment, en raison de la qualité des auteurs et de l'autorité du texte, concevoir une violation plus radicale des droits de l'homme ?
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