8.5.15

Retour sur les circonstances de la mort d'Hélène Merlin-Poudré

Hélène Poudré née Merlin est morte vers 9 heures 30 le 30 avril 2008 dans l'incendie de sa maison.

Le dossier de police, très succinct, ne comprend qu'une expertise-incendie qui donne deux possibilités de départ de feu. La première est une surchauffe électrique. Mais le 30 avril, au Cellier, il faisait beau et il n'y avait pas de chauffage.



La deuxième hypothèse est la projection d'une escarbille du foyer sous le canapé. Il s'agirait dès lors d'un feu de matelas. Le feu de matelas couve longtemps "sans rien dire". Puis, il éclate d'un coup. C'est un feu traitre, sournois. Il émet du monoxyde de carbone pendant longtemps sans flamme. D'où je pense que Ferdinand, le fils d'Hélène, est mort bien avant sa mère (Hélène était enfermée dans la salle de bain alors que son fils était sur le lit conjugal, porte ouverte).

Quand Hélène était petite, nous n'avions pas de cheminée à la maison et nous ne faisions jamais de feu. Hélène ne s'occupait pas du feu.

Qui donc s'occupait du feu dans la maison d'Hélène ?

Son mari, ingénieur chimiste, rapportait du bois de palette de son entreprise pour le faire brûler dans la cheminée. Il l'avait fait la veille au soir. On ne sait ce qu'il avait fait le matin du drame. Le bois de palette brûle en projetant de nombreuses escarbilles. Il crépite, il éclate. Le pare-feu fut retrouvé par la police au milieu du salon. Tiens, tiens. Ha ! oui, en fait on ne sait si ce sont les pompiers qui auraient mis le pare-feu au milieu du salon (mais pourquoi donc auraient-ils mis le pare-feu au milieu du salon ?) ou si c'est une main éventuellement criminelle ?



Les enquêteurs ne sont pas allés au fond des choses. Pensez ! Des catholiques intégristes ! Pas besoin de mener une enquête approfondie ! C'était la faute à pas de chance. Ils s'aimaient tant ! Mais bien sûr ! Ils s'aimaient tant ? En êtes-vous si sûrs, enquêteurs ?



Il est inutile de demander à la racaille judiciaire et décorée de mener une enquête. Je vais encore me faire condamner à une amende salée.

J'écris cela en témoignage de mes convictions de père aimant, en souvenir de ma fille et confiant en la justice éternelle, devant Dieu et devant les hommes.

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