4.5.15

Liberté, égalité, fraternité et désaliénation religieuse

Lu sur le Salon beige ces textes copiés sur le site de la « Grande mosquée de Lyon » (?) :

"Est-il haram de faire des courses pour quelqu'un qui mange du porc ?" Principale réponse : c'est interdit.
"Peut-on assister au baptême du bébé d'une amie chrétienne ?" Réponse : un musulman ne peut fréquenter une église que sous la contrainte.
"Un muslim peut-il manger à table avec un mécréant ?" Réponse confirmée par l'administrateur : "seulement si cela se justifie par un intérêt légal ou par le besoin"
"Je suis convertie. Je voulais savoir si c'était haram d'avoir la bible chez soi ?" Réponse : il est conseillé de brûler la bible et d'offrir une copie de la traduction du Coran à la personne qui a offert la bible. »
Mont "Thabor", au fond de la vallée de Névache


Quel titre permet aux auteurs de ces textes de se présenter comme les interprètes authentiques de la parole de Dieu ? Au titre de la raison de l'homme ? Assurément non ! Si c'est au nom d'une foi, encore faudrait-il qu'il y ait un titre de vraisemblance, de possibilité, de convenance pour les désigner, eux, comme truchement entre Dieu et les hommes. Or il ne peut rien y avoir de tel.

L'homme est d'abord un animal raisonnable. Il n'est pas raisonnable d'aliéner sa pensée. Chacun pense ce qu'il veut et apprécie la pensée de l'autre comme il veut. La pensée de l'autre n'est pas la pensée de Dieu elle est la pensée d'un homme. Liberté, égalité, fraternité !

Liberté de conscience, liberté religieuse, dans l'Église, mais aussi partout ! Égalité de pensée de tous ! L'État ne doit pas tolérer ces prises de possession de la conscience d'autrui sans titre rationnel, voire contre la raison: je fréquente qui je veux pour ce que je veux, sous réserve de l'ordre public je rend un culte à Dieu comme je veux, je mange ce que je veux, je compose ma bibliothèque comme je veux. Je ne suis autorisé à aliéner ni ma conscience ni ma volonté.

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