« Quand on délègue, on se met dans la peau de celui à qui on délègue (dédoublement de personnalité) en lui demandant de faire ce que l’on ne saurait faire. Le combat de l’objection de conscience est donc aussi celui de l’intégrité de la personne entre for interne et for externe. Refusons donc le piège de la délégation et cet enfermement schizophrénique qu’il requiert." »
Au lieu de stigmatiser les pauvres malade mentaux, on peut dire plus exactement que les droits de l'homme sont pour tous. L'objection de conscience est le fait lorsqu'une "loi" est contraire à la raison universelle de l'homme de ne pas participer aux fautes morales qu'ordonnent cette loi. Dès lors un chef, un responsable ne peut, s'il est conscient de la malhonnêteté de la loi, ne peut déléguer sa signature à quelqu'un afin qu'il commette une faute qu'il ne veut pas commettre. Ce serait scandaleux. Et il y aurait deux fautifs au lieu d'un et celui qui scandaliserait l'autre serait sans doute encore plus fautif car il ajouterait la lâcheté et le scandale (provocation à la faute) à la faute commandée par la "loi" (Mt 18,7).
En revanche, comme l'on n'est pas responsable des actions des autres (dans une certaine mesure) l'objection de conscience reste valable, mais seulement pour soi, lorsque la "loi" commande une faute. On doit par ailleurs lutter autant qu'il est en nous contre la "loi" en vue de la faire abroger.
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