18.6.13

Détournement de la notion de "droit de l'homme"


Les "lois" publiées sur la question de l'avortement, et du "mariage" homosexuel s'inspirent de la définition de la liberté contenue dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 : "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui".

Or la liberté "consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" (et dans ce cadre d'ailleurs l'avortement et le "mariage" homosexuel reconnu par l'État nuisent à autrui et à tous), mais la liberté juridique, c'est d'abord d'avoir le choix. Ce choix c'est la nature qui nous le donne, agir contre la nature n'est pas une liberté, mais un esclavage du mensonge. Par exemple, nous sommes chacun nés à un moment de l'histoire, nous mourrons à un autre moment, un sexe nous été conféré par Dieu, des parents nous ont été donnés et ce ne serait pas une "liberté" que de vouloir aller contre cela, ce serait insensé.

C'est ce que constate le Conseil des Conférences épiscopales européennes (via le Salon beige) : 

« un langage qui s'inspire du droit (le droit à la santé reproductive pour justifier l'avortement, le droit à l'autodétermination à la mort active assistée pour justifier l'euthanasie) afin d'affirmer une pratique, une culture de la mort qui, en fin de compte, n'est autre qu'une tentative de l'homme de se substituer à Dieu dans son désir d'être maître de la vie au lieu de se limiter à l'administrer ».

Car nos libertés ne vont pas au-delà de l'administration. Nous n'avons pas la disposition de la vie, seul Dieu l'a. Donc il n'est pas vrai que la liberté ne serait que le pouvoir de faire ce qui nous plaît sans nuire à autrui, notre liberté ne s'entend que dans le cadre de l'administration de la vie. Or la formule la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui est la traduction juridique de la formule morale "ne faites pas à autrui, ce que vous ne voudriez pas qu'il vous fasse". C'est pourquoi cette devise parfaitement exacte qui renferme toute la morale "ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent" ou plutôt, selon Jésus-Christ (voir mon post sur la question) : "fais aux autres ce que tu voudrais qu'ils te fassent", n'est pas suffisante (on le constate aux résultats qu'elle a). Il faut encore que nous sachions ce que nous devons désirer pour nous. Or ce que nous devons désirer pour nous, c'est d'être des animaux parfaitement raisonnables. 

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