Il n'y a pas que les manifestants qui sont détenus dans des conditions indignes

Selon Europe1 (via François Desouche) une juge d'instruction a pris la décision de libérer un détenu de droit commun pour conditions de détention indigne.

« une cellule de 9 m² pour deux détenus, un trou dans le plafond avec la pluie et le vent qui passent, une table et une seule chaise pour manger. Une configuration qui empêche les détenus de se déplacer entre les deux lits, ce qui les contraint à passer l'essentiel de leur temps allongé. »

Comment ne pas approuver cette décision ? La juge ne voulait pas assumer la responsabilité de maintenir en prison un individu soumis à des conditions de détention indignes. J'ai observé dans mes affaires de spoliation que, parmi plusieurs dizaines de décisions, les seuls juges qui avaient rendu deux décisions correctes et impartiales étaient deux femmes.

Les médias ne parlent que de cette affaire relative à un détenu de droit commun, alors qu'ils se taisent sur les conditions de détention de monsieur Nicolas Bernard-Buss.