14.9.07

Les magistrats français absolvent une inadmissible injure raciste

Monsieur Christian Vanneste rapporte ici que Fresche, l'inénarrable président de la région Languedoc vient d'être relaxé par la Cour d'Appel de Montpellier du fait d'avoir traité les harkis de "sous-hommes".

Or traiter des gens de "sous-hommes" est une injure raciste qui doit être réprimée. Si Fresche avait dit les harkis sont des "salauds", il aurait injurié les harkis, mais il n'aurait pas nié leur humanité.

Traiter des gens de "sous hommes" c'est nier leur caractère d'humains, c'est un attentat très grave contre la dignité de la personne humaine.

La liberté n'est pas la licence. La liberté s'arrête devant l'outrage à la nature humaine.

Ici bien sûr comme dans le cas de la Roumanie du post précédent, peu importe les mobiles. Fresche peut déclarer n'importe quoi les concernant, les juges ne jugent pas les mobiles psychologiques.

En revanche, traiter des gens de "sous-hommes" c'est violer l'égale dignité de tous les hommes et si l'auteur en est absout, ce sont les juges qui se rendent coupables de racisme.

"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. " C'est la première phrase de l'article 1 de la déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU du 10 décembre 1948.

1 commentaire:

Marie a dit…

On a décidé que "sous-hommes" s'adressait aux deux personnes devant Frêche, et pas à tous les harkis. C'est ridicule.

Ah la justice cette semaine elle s'est encore surpassée.

On a relâché un homme pour défaut de procédure (manquait une signature) et on vient de condamner des ex CRS qui ont forcé des prostituées à avoir des rapports avec eux à sept ans de prison, peine aussi sévère que pour un meurtre!!!!!!