Du fait du motu proprio les prêtres qui auront été formés à ne dire que la messe selon le rite de saint Pie V, ne pourront devenir curés, vicaires ou évêques.
Car pour dire la messe paroissiale ou la messe pour le peuple de l'évêque il faudra (si l'on considère que le motu proprio est valide) la dire selon le missel de Paul VI.
Il s'ensuit que ceux qui ne veulent célébrer selon l'ancien rite, comme c'est leur droit (à condition que ce ne soit pas une condamnation du rite de Paul VI), que même le pape ne peut leur enlever, ne pourrons jamais accéder aux charges officielles de curé, de vicaire, d'évêque.
Il est vrai que c'était déjà le cas, mais c'était une règle sociologique et non une règle juridique. Le Motu Proprio a tenté d'habiller juridiquement cette interdiction sociologique.
A mon avis, le droit de réciter les prières anciennes n'est pas conféré par le pape, mais par l'Eglise elle-même. Cette autorisation ne peut être enlevée à quiconque du moment que les priètes ont été éditées par un pape. L'édition est valable pour toujours. Le motu proprio Summorum Pontificum n'a donc pas de valeur juridique.
L'obéissance n'est pas violée si l'on récite des prières exemptes d'erreur théologique, ce qui est garanti pas l'édition typique.
Faire dépendre la nomination à un poste officiel du fait d'une volonté arbitraire dans un domaine où elle n'a pas lieu d'être, est un abus de pouvoir.
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