« La liberté des maçons est largement contrainte dans leur pensée bien cadré. De plus, difficile d'en sortir sans recevoir des menaces voire des sanctions effectives. Un chrétien est plus "libre" d'apostasier qu'un maçon de quitter la "fraternité".
Égalité ? Avec les nombres de degrés et de titre, je trouve leur égalité bien factice.
Que dire de la fraternité ? C'est surtout du copinage avec intérêt. »
Dit Monsieur Bersace sur le Salon Beige à propos des envies de conquête de la franc-maconnerie.
« Une société constituée de personnes qui aiment leur bien privé au-dessus du bien commun, ou qui identifient le bien commun au bien privé, c’est une société, non pas d’hommes libres, mais de tyrans – « et ainsi le peuple tout entier devient comme un tyran » [De Regno] -, qui se mèneront les uns les autres par la force, et où le chef éventuel n’est que le plus astucieux et le plus fort parmi les tyrans, les sujets eux-mêmes n’étant que des tyrans frustrés. Ce refus de la primauté du bien commun procède, au fond, de la méfiance et du mépris des personnes. »
Or la franc maçonnerie a une conception de la liberté qui serait comme une libération du bien commun. Même en cas de « solidarité », le franc-maçon agit pour son bien espérant la pareille pour son bien singulier. D’où les innombrables scandales (dont la plupart sont inconnus du fait du secret) qui émaillent l’histoire de la maçonnerie.
Pour conclure et réfuter l’idéologie maçonnique citons encore De Koninck :
« Le bien commun est pour elles [les créatures raisonnables], mais il est pour elles comme bien commun. Les créatures raisonnables peuvent atteindre elles-mêmes de manière explicite le bien auquel toutes choses sont ordonnées ; elles diffèrent par là des créatures irraisonnables, (...) qui n’atteignent pas elles-mêmes de manière explicite le bien universel auquel elles sont ordonnées. Et c’est en cela que consiste la dignité de la nature raisonnable. »
La dignité de l'homme consiste dans sa possibilité de participer au bien commun (bien plus élevé que le bien singulier) par lui-même et consciemment, à ce bien commun qui est aussi son bien.
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