21.5.16

Outreau n'a servi à rien


Cet exposé bafoue la présomption d'innocence. Le discours procède par catégorisation de l'humanité, sans jamais donner d'exemples concrets, de noms, de faits.

La femme utilise la victimisation. Elle lui permet de faire mieux passer l'injustice de son discours. Elle dit, l'enfant ne ment jamais, il n'est jamais manipulé. Ceux qui sont accusés sont nécessairement coupables.

N'oublions pas Outreau et ses dizaines de victimes. Les juges imbéciles (50 ont eu connaissance de cette affaire) ont envoyé en prison des gens sur la foi de semblables discours. 

Outreau n'a servi à rien. 

La MIVILUDE, organisme officiel a pourtant, dans son rapport de 2008 (1) au gouvernement, dénoncé les faux souvenirs induits. (Voir P. 5 La Falsification de la mémoire retrouvée).

Quoi qu'il en soit cette vidéo est criminelle.

Elle suscite puis profite de l'émotion, de l'indignation. L'émotion interdit tout débat.

Ultimement, ne s'agit-il pas, conformément aux textes (Accord de Londres du 8 août 1945 notamment) de condamner des personnes morales ? En l'occurrence, grâce aux principes injustes de 1945, condamner l'Église et, plus largement, toute la société occidentale. Par ce moyen encore empêcher tout débat et condamner les personnes physiques sans procès.

(1) Voici l'extrait du rapport de la MIVILUDE sur la Falsification de la mémoire retrouvée:

« Le rapport public de la Mission pour l’année 2007 abordait la dérive thérapeutique et sectaire à travers la falsification de la mémoire enfouie appelée également « syndrome des faux souvenirs induits ». Les mois suivant cette publication ont été marqués par une avalanche de témoignages et de demandes d’aide adressés aux associations de défense des victimes et à la Mission, dénonçant notamment des techniques de « Psychothérapie » intrusives dont le diagnostic préétabli portait systématiquement sur des maltraitances ou agressions sexuelles commises sur le client au cours de son enfance, dans un cadre intrafamilial.
La gravité de telles « révélations » entraîne immanquablement une déstabilisation du ou de la cliente et des ruptures avec son environnement, d’autant que le praticien dans sa pseudo-relation d’aide suggérera d’en tirer toutes les conséquences.
Le développement rapide des psychothérapies au cours des dernières décennies n’a pas permis un encadrement suffisant de ces activités. La situation actuelle se caractérise par de nombreux facteurs de risque, à commencer par une réelle impossibilité de l’usager à effectuer un choix éclairé quant au professionnel pressenti.
Cette situation alarmante implique l’enrichissement et l’intensification des politiques publiques dans la vigilance, la prévention et la lutte contre les dérives sectaires induites par le dévoiement des pratiques psychothérapeutiques. »

Bien que ce texte concerne spécialement des pratiques pseudo-psychothérapeutique, il établit comme présupposé la possibilité des faux-souvenirs. La pression sur des personnes suggestibles provoque les faux-souvenirs enfouis.

Aucun commentaire: