29.6.10

L'infame attitude des médias à l'encontre de la famille Bettencour






L'article 9 du code civil garantit le droit à la vie privée. Cette disposition de loi n'est que la mise en oeuvre de la déclaration universelle des droits de l'homme :

"Article 12

Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes."

Cet article 12 n'est lui-même que l'expression du droit naturel. Toute personne a droit à avoir un espace où les autres ne sont pas autorisés à pénétrer, c'est l'espace intime.

Ce droit de l'homme est violé tous les jours bruyamment et avec un grand aplomb dans l'affaire Bettencourt. Les médias parlent de cette dame de quatre-vingt-sept ans, de ses relations avec sa fille, de la gestion de sa fortune, il le font avec le désir visible de nuire.

Que cette dame soit très riche n'annihile pas ce droit. Que les médias violent ce droit en profitant du grand âge et de la faiblesse de la victime les rend spécialement odieux. Le silence des hommes politiques qui s'en prennent par ailleurs à l'affectation des églises à l'Eglise (donc à ses autorités), disqualifient les "élites" françaises.

Non, la France n'est pas un Etat de droit. Soyez réalistes, en regardant la télévision, vous risquez d'être contaminés spirituellement, de tomber au niveau des médias.

27.6.10

Une pensée d'Edith Stein tirée du site "l'évangile au quotidien"


Lu sur le site "l'évangile au quotidien".

"Le Sauveur nous a précédés sur le chemin de la pauvreté. Tous les biens du ciel et de la terre lui appartenaient. Ils ne présentaient pour lui aucun danger ; il pouvait en faire usage tout en gardant son cœur entièrement libre. Mais il savait qu'il est presque impossible à un être humain de posséder des biens sans s'y subordonner et en devenir esclave. C'est pourquoi il a tout abandonné et nous a montré ainsi par son exemple plus encore que par ses paroles que seul possède tout celui qui ne possède rien. Sa naissance dans une étable et sa fuite en Egypte montraient déjà que le Fils de l'homme ne devait pas avoir d'endroit où reposer la tête. Qui veut le suivre doit savoir que nous n'avons pas ici-bas de demeure permanente. Plus vivement nous en prendrons conscience, plus ardemment nous tendrons vers notre demeure future et nous exulterons à la pensée que nous avons droit de cité au ciel."


Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
"Méditation pour la fête de l'Exaltation de la croix" (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 277)

26.6.10

Défense des droits du cardinal Ricard affectataire de l'église Saint Eloi


Selon le Salon beige six députés : Michèle Delaunay, Philippe Plisson et Martine Faure, ainsi que Noël Mamère, Yves Cochet et François de Rugy ont déposé une proposition de résolution dont voici un extrait :

"Interrogé sur cette inertie lors de la séance des questions au gouvernement du mercredi 2 juin 2010 par Michèle Delaunay, Députée de Gironde, le Ministre de l’Intérieur a répondu que seul le Cardinal archevêque de Bordeaux, Monseigneur Ricard, pouvait demander l’exécution des décisions de justice. Cependant, un archevêque ne peut avoir qu’une autorité morale sur les lieux, le Maire restant le seul propriétaire des lieux. L’exécution des décisions de justice revient donc au Maire de Bordeaux. Nous devons répondre aux questions suivantes qui sont liées à l’application du principe de laïcité, fondateur de la République française."


Un extrait qui est suffisant pour faire voir que ces députés, soi-disant pour les droits de l'homme sont de parfaits hypocrites.

Ils ne tendent à rien moins que priver l'Eglise de ses droits sur les églises édifiées sous l'Ancien Régime.

Une loi a été prise après la loi de 1905, pour en préciser les modalités. L'article 5 de cette loi dispose :

"A défaut d'associations cultuelles, les édifices affectés à l'exercice du culte, ainsi que les meubles les garnissant, continueront, sauf désaffectation dans les cas prévus par la loi du 9 décembre 1905, à être laissés à la disposition des fidèles et des ministres du culte pour la pratique de leur religion." (...)


Contrairement à ce que prétend cette loi un peu plus loin, l'affectation n'est d'ailleurs pas "gratuite", car la loi n'avait d'autre but que rendre moins douloureuse une nationalisation sans indemnité. L'Etat confisquait des biens appartenant à une personne morale qui s'était financée elle-même (l'Eglise sous l'Ancien Régime n'était pas subventionnée, mais au contraire contribuait au budget de l'Etat... sans compter les services publics qu'elle assurait gratuitement...)

L'archevêque a en conséquence plus qu'un droit moral, il a un droit tout court sur l'affectation des lieux de culte.

Il résulte de cela que ces députés incitent hypocritement à violer les droits de l'Eglise.

Sous couverts de "droits de l'homme", il veulent violer le droit positif tel qu'il est édicté par les lois des 9 décembre 1905 et 2 janvier 1907, le droit de l'Eglise sur ses biens (la propriété est imprescriptible) et le droit à la liberté religieuse, donc le droit "pivot" des droits de l'homme.

Il le font alors que la religion musulmane est la seule religion d'Etat de la France. De cette France soi-disant "laïque" et en fait laïciste et islamiste, violatrice de la liberté religieuse (liberté religieuse proclamée par article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme).

24.6.10

Le hellfest n'est pas une manifestation culturelle




Le festival de l'enfer vient de s'achever. Ce "festival" est ouvertement sataniste et s'en prend exclusivement aux chrétiens et surtout aux catholiques.

L'association "Catholiques en campagne" a lutté contre cette manifestation avec un certains succès. Elle n'a malheureusement pas invoqué dans sa lutte les droits imprescriptibles de l'homme et la liberté religieuse (Dignitatis humanae).

Pour être culturelle une manifestation doit reconnaître la nature. La culture, phénomène proprement humain, c'est une façon particulière de cultiver la nature.

Si la culture est une façon particulière de cultiver la nature, on ne peut parler de culture lorsqu'il s'agit de détruire la nature, de cultiver le laid et le pervers.

Selon Gaudium et spes § 53 ce sont des styles de vie différents qui

"trouvent leur source dans la façon particulière que l’on a de se servir des choses, de travailler, de s’exprimer, de pratiquer sa religion, de se conduire, de légiférer, d’établir des institutions juridiques, d’enrichir les sciences et les arts et de cultiver le beau."


Si ces éléments font défaut, il ne s'agit plus de culture, mais de destruction de la nature par un travail qui n'est plus culturel.

De plus la liberté religieuse, garantie par la déclaration universelle des droits de l'homme, entraîne qu'il est illicite que l'on s'en prenne à qui que ce soit en raison de ses croyances surnaturelles. On peut exprimer ses croyances, et critiquer rationnellement les croyances, mais on ne peut inciter au meurtre ou à tout autre acte illicite, a fortiori en raison des croyances. Cela protège aussi les croyants catholiques.

C'est pourquoi ces manifestations de type "hellfest" sont illicites en vertu du droit naturel, des droits naturels de l'homme et du droit positif. Les subventions accordées sont non seulement illicites, mais devraient faire l'objet d'un remboursement.

23.6.10

Les éleveurs donc les hommes face aux folies "écologistes"


Sur le site du Dauphiné, l'annonce d'une manifestation des éleveurs de moutons dans une petite commune des Hautes Alpes.

Le loup doit être exterminé. L'homme, et particulièrement le travailleur qu'est l'éleveur, doit être respecté dans son travail.

Le loup est consommateur d'oxygène et rejette du co2, bien que je ne croie pas à la fantasmagorie du "réchauffement climatique". Le loup tue des herbivores (pas uniquement pour les manger) qui sont eux-même producteurs de métane et rejeteurs de co2. Il gaspille les ressources naturelles.


Nos ancêtres avaient fait disparaître le loup de France dès le XVIIIème siècle. J'ai du mal à croire à la perdurance du loup jusqu'en 1939 (suppression de la louvèterie en 1787 et disparition du loup vers 1833). Mes parents nés bien avant 1939, ni même mes grands-mères (nées au XIXème siècle) ne m'ont parlé du loup. Il a été réintroduit clandestinement par des irresponsables au XXème siècle.

On ne me fera pas croire que le loup n'a pu réapparaître naturellement en France par ses propres moyens en venant des Abruzzes au XXème siècle en traversant les autoroutes (sans s'installer). A d'autres !

J'ai vécu pendant des années sans loup et je n'en n'étais que plus heureux. La convention de Vienne de protection du loup de 1979 doit être dénoncée, la France du moins doit s'en retirer.

Voilà où conduisent le matérialisme, le relativisme, le rejet du droit naturel et finalement de la raison métaphysique universelle : l'homme, pourtant seul digne, est considéré comme une espèce comme une autre. Alors qu'évidemment, seul l'homme a une conscience, seul l'homme est digne et que tout ce qui est sur la terre a été créé pour lui. Seul l'homme a la capacité intellectuelle de se considérer comme une espèce comme une autre, car lui seul est "capable" d'erreurs intellectuelles.

Par solidarité avec la famille humaine l'homme a le droit et même le devoir d'exterminer les espèces nuisibles. Les interdictions de destruction du loup sont contre-nature. Je rappelle que les personnes qui font du mal au loup sont régulièrement condamnées par les tribunaux.

Ils nous nourrissent : merci et honneur aux bergers et éleveurs, mort au loup !

Les dialogues de madame Bettencourt et de "son" notaire

L'affaire Bettencourt est un affaire familiale qui n'aurait jamais dû être exposée sur la place publique.

L'hebdomadaire "Le Point" publie l'enregistrement clandestin d'une conversation entre madame Bettencourt et le notaire Jean-Michel Normand.

Un testament est un acte profondément affectif. Il se trouve que madame Bettencourt a une fille et que sans testament, elle est héritière. De ce testament dépendent les relations affectives des deux femmes.

Voilà ce que dit le notaire français :


"- Le notaire : Oui, mais il y est. C'est ça le... Ce qu'il faudrait, c'est prendre une disposition pour désigner un autre légataire universel. Comme la Fondation [Schueller-Bettencourt] ou l'Institut Pasteur, etc. Ce serait très bien, ça. (...)
- La cliente : Moi je crois qu'il a envie de sortir de ça de manière à ce qu'on ne puisse jamais prétendre...
- Le notaire : Exactement.
- la cliente : Je vais faire le point avec lui. Alors on l'enlève de la succession ? complètement ?
- Le notaire : Complètement.
- La cliente : Bon, très bien.
- Le notaire : Mais il faut mettre quelqu'un à sa place.
- La cliente : Oui. Et vous avez quelqu'un ?"



Le notaire lui suggère alors un organisme d'Etat parce que cela aura plus de force (sous entendu contre la propre fille de la "cliente").

Ainsi va le monde juridique français. Il a perdu tout sens du droit naturel et de la famille, tout sens du respect des volontés éclairées des personnes.

Dans la France abortiste, tout est permis.

22.6.10

Patrice de Plunkett un cas typique de "surnaturalisme"


http://plunkett.hautetfort.com/archive/2010/06/19/qui-suivre-nous-memes-ou-jesus-christ.html#more

Sur son blog Patrice de Plunkett se déchaine contre les catholiques coupables à ses yeux de ne pas être assez spirituels, de ne pas accepter la croix.

Voilà ce qu'il dit à propos des défenseurs de la liberté religieuse, citant l'évangile qui demande de perdre sa vie pour la trouver :

La « vie » qu'il faut « perdre » pour qu'elle soit transfigurée en Jésus-Christ, c'est le système de réflexes mentaux dont chacun s'enveloppe, y compris sur le plan des « convictions », voire de la « religion »... Si ma « religion » n'est qu'un des éléments de mes « convictions ». elle s'éloigne de la foi. La foi veut tout : elle ne transige pas. Donc une religion sans foi ne vaut rien. Et la foi, c'est accepter de renoncer à tout ce qu'on jugeait vital ! Si un chrétien veut « sauver » son mélange d'opinions et de religion, sauver « sa vie », il sert deux maîtres, et ce n'est pas tenable. Il faut se dépouiller de cette « vie »-là : accepter de la perdre (« prendre sa croix ») et suivre Jésus dans la rédemption : mort et résurrection.


La foi n'exclut pas la raison ; elle ne veut pas tout, au contraire. Au contraire Jésus nous exhorte à être pleinement humains, donc à cultiver la raison. L'Eglise nous invite à enseigner aux enfants leur dignité et à prendre conscience de leurs propres droits (Compendium 244). L'évangile lui-même nous invite à respecter la raison et les droits des autres ainsi que les nôtres.

"Mt 7,12. Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux; car c'est là la loi et les prophètes." (traduction Fillion du site magnificat)

La Loi, c'est la loi de Moïse, proclamée par celui-la au Sinaï, Et les prophètes qui annoncent le Sauveur constituent les deux premières parties et les plus importantes de la Bible juive (qui en contient trois). Les Juifs en effet (Jésus est bien Juif !) classent les livres bibliques en trois parties : I la Loi (livres de Moïse), II Les prophètes, III Les hagiographes. (1)

Il nous faudra bien réfléchir pour savoir ce que nous voudrions que les hommes nous fassent. Et cette réflexion nous conduit à la loi naturelle. Ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu'ils nous fassent et c'est la foi qui nous invite à agir éclairé par la raison. Jésus nous dit que cette "règle d'or", c'est la loi et les prophètes et que cette vérité rationnelle.

Il est impossible d'opposer la foi, le spirituel, à la raison. Il est impossible de dire "n'agissez pas, car Jésus est mort sur la croix." Ne serait-ce que parce que Jésus à été tué parce qu'il avait agi, pour protéger les droits de l'homme. (Moïse d'ailleurs a agi lui aussi pour protéger le droit de l'homme à l'adoration).

L'irrespect de la loi naturelle, des droits de l'homme par les organisateurs de la Gay pride sont un motif justifiant les actions de défense des droits de l'homme. La Gay pride viole le droit au mariage monogame, le droit à la fidélité du conjoint, le droit à vivre sans activité sexuelle, le droit à la liberté religieuse, c'est-à-dire à ne pas être agressé, moqué en raison de sa foi et à ne pas subir de prosélytisme.

Les autorités qui la permettent violent le droit naturel.

Agresser ceux qui protestent contre ces violations des droits de l'homme en invoquant la croix de Jésus, c'est agir sans titre. Personne n'a de titre surnaturel à condamner les actes de son prochain (sauf le pape et les évêques pour les actes des catholiques, mais ces derniers le font au nom de Dieu et de la foi commune à tous les croyants catholiques).

Il est conforme à la foi de respecter la liberté et les initiatives de ceux qui veulent protéger les droits de l'homme, s'ils le font dans le respect des droits de l'homme (article 30 de la Déclaration universelle). Et la foi (en Jésus, en le laïcisme ou en l'islamisme) ne peut être un titre à la condamnation de leurs actes.

(1) Tiré de "Histoire biblique" par l'abbé Maurice Bouvet, DE GIGORD 1923, pp 7 et ss. Le classement opéré par les catholiques est différent, il se fait par genres littéraires (1 histoire, 2 sagesse, 3 prophètes).

21.6.10

Dossiers retrouvés à la cour d'appel de Grenoble


J'avais évoqué la "perte" des dossiers concernant des disparitions d'enfants à la cour d'appel de Grenoble.

Ces dossiers ont été retrouvés grâce à l'enquête interne diligentée à l'initiative de la ministre de la justice.

Le personnel judiciaire s'est montré incapable de résoudre ces "pertes", lui-même, il a fallu l'aide des enquêteurs qui enquêtent sur les enquêtes des services d'enquêtes.

Un reproche justifié adressé à l'Occident par les cultures islamiques




http://denismerlin.blogspot.com/search?q=ratisbonne

Dans son discours de Ratisbonne, Benoît XVI désignait comme principal obstacle au dialogue des cultures l'idéologie occidentale qui veut rejeter hors du domaine public tout élément religieux, toute référence à Dieu et à la vie dans l'au-delà.

Or cette idéologie est contraire à la raison puisque l'existence de Dieu est une donnée de la raison et que la vie au-delà de la mort est aussi une donnée de la raison. Il résulte de cela que le bien commun politique ne peut se borner à considérer la vie humaine dans l'histoire (Compendium 170), mais doit considérer de la vie dans l'au-delà, considération qui achève et sublime le bien commun.

Ce qui isole l'Occident, c'est l'exclusion dans son idéologie de toute référence à ces conclusions de la raison métaphysique. Cette idéologie réduit conséquemment le bien à sa dimension matérielle. Idéologie laïciste qu'il veut s'imposer à tous, parce qu'il prétend que son postulat est le produit de raisonnements nécessaires, fruits de la raison universelle.

Mais, les autres cultures ne veulent pas renoncer à ce qu'elles voient, avec raison, comme un élément fondant toute civilisation.

Il faut la restauration en Occident d'une véritable liberté de pensée, préalable à tout dialogue des cultures.

20.6.10

Quand le clergé catholique viole la liberté religieuse

Une nouvelle église vient d'être inaugurée dans le diocèse de Nanterre.

Le curé de la paroisse est interrogé sur cette église. Notons que l'église est financée à 100 % par des fonds de provenance catholique. Aucune subvention. C'est normal, c'est juste. Les fonds publics ne peuvent servir à financer un culte, c'est l'application du droit à la liberté religieuse. Faire financer un culte par des fonds publics est un vol.

Ce qui est en revanche aussi un viol de la liberté religieuse, c'est d'utiliser ces fonds en vue d'autre chose que la propagation de la foi catholique et le culte catholique et lui seul.

Le Père Anglarès, curé dela paroisse, dit à propos des fonctions de "sa" nouvelle église :

"Être un lieu de rencontre, également, en mettant les locaux à la disposition d’associations chrétiennes ou non. Il y a dans la ville très peu de commerçants et, à part la maison de la culture et les écoles, d’endroits où le brassage des générations peut s’opérer. Nous sommes à la disposition de tous ceux qui éprouvent le désir et le besoin de se connaître, de parler. Nous jouons ainsi notre rôle de lien social. Une église dans la ville se doit d’être présente dans son quartier."


Si le Père Anglarès met les lieux à la disposition d'oeuvres autres que celles célébrant le culte catholique, il viole la liberté religieuse des catholiques. Les gens qui ont financé le lieu ne l'ont pas remis sans condition à l'arbitraire du curé. Ils l'ont mis dans un but particulier.

C'est violer la liberté religieuse des catholiques pour un prêtre que d'utiliser les locaux financés par les religionnaires catholiques à des fins autres que celles prévues par ceux qui les ont financés. C'est de même violer la liberté religieuse des fidèles que de proposer aux fidèles une liturgie "maison" non conforme aux lois de l'Eglise.

Le viol de la liberté religieuse des catholiques est une habitude du clergé libéral. Il viole déjà la liberté des fidèles en opprimant ceux qui veulent une forme de prière admise par l'Eglise, il la viole en promouvant une liturgie arbitraire, il la viole encore en imposant ses décisions arbitraires sur l'affectation des locaux mis à sa disposition par l'Eglise.

Non à l'arbitraire ecclésiastique ! Non à l'interprétation libérale de la "liberté religieuse".

Ce qui divise les hommes, c'est la violation des droits de l'homme, pas la croyance


Le laïcisme est fondé en partie sur ce constat : l'humanité est divisée de croyances. Il en conclut : puisque les hommes sont divisés de croyances, ce sont les croyances qui divisent, unissons-nous sur la raison purifiée des croyances. Imposons à tous la foi exclusive dans la raison au moins dans le domaine public et nous aurons retrouvé l'unité perdue du genre humain, au moins sur le terrain politique.

Si ce qui divisait les hommes étaient les croyances, le laïcisme aurait prouvé sa capacité à apporter paix et concorde. Or l'URSS était fondée sur un laïcisme absolu, elle n'a pas apporté la paix civile.

La France politique et même religieuse (au moins catholique) est fondée sur le laïcisme (violant d'ailleurs l'article 1er de la constitution), cela ne l'empêche pas de violer la liberté religieuse en faisant financer la construction de mosquées par le Trésor public, ni de violer la liberté religieuse en imposant la suppression des crucifix dans les classes.

Ce qui unit les hommes, c'est leur respect pour la dignité de la personne, donc le respect mutuel des hommes entre eux, quelles que soient leurs croyances (y compris, à mon avis, l'incroyance absolue ou prétendue telle). Ce sont les droits de l'homme qui unissent ; c'est le respect des croyances, respect lui-même limité par les autres droits fondamentaux de l'homme.

Une France chrétienne, officiellement chrétienne et reniant explicitement le laïcisme, apportera le respect des droits de tous et s'attirera ainsi la sympathie universelle des êtres humains quelles que soient leurs croyances. Et si malgré cela elle n'attire pas la sympathie, cela ne sera pas dû à une faute de sa part.

En vertu de la laïcité les lois religieuses peuvent régir un espace public. La liberté religieuse n'est pas une tolérance


Relaté par Vatican information service, les propos tenus par Mgr Mamberti lors de la "Semaine sociale de Cuba" sont un exposé lumineux sur le laïcisme et la laïcité.

Le laïcisme exprimé par monsieur Chirac dans son discours du 17 décembre 2003, peut se résumer ainsi : le laïcisme est de droit, il tolère les croyances religieuses. Le laïcisme, c'est-à-dire l'athéisme public, tolère dans l'espace privé l'expression des religions. Car le laïcisme unit alors que les croyances divisent.

Ce sophisme repose sur une idée vraie. L'humanité est divisée de croyances et dans ce domaine nul n'a de titre à imposer son opinion à un autre ou à des autres. Les hommes doivent en conséquence s'unir sur la raison, soit les droits universels de l'homme. Les décisions de justice et les décisions politiques doivent être fondées en raison, il ne peut y avoir d'arbitraire.

Les croyances doivent en conséquence respecter les droits de l'homme et la raison et les autorités laïques ont le droit et le devoir de faire respecter les droits universels de l'homme.

Jusqu'ici je suis d'accord avec le laïcisme.

Cependant, lorsque cette même idéologie laïciste va inférer que les croyances ne pourront être que tolérées, je ne suis pas d'accord.

La raison nous montre que l'être humain en raison de sa dignité donc de la dignité de l'esprit universel de l'homme peut et même doit exprimer des opinions religieuses. La raison nous montre que la destinée de l'homme ne finit pas ici-bas et que l'esprit de l'homme survit à la mort. Il est en conséquence du droit et non de la tolérance d'exprimer des opinions religieuses ressortissant à la croyance. Ce droit est aussi un droit de l'Etat.

En conséquence, l'expression des croyances est un droit de l'homme que l'homme tient de sa nature. Il n'est pas une "tolérance" de l'Etat qui, dans la perspective du laïcisme, fermerait les yeux sur des attitudes irrationnelles.

C'est pourquoi par un paradoxe habituel chez ceux qui professent le scepticisme, le laïcisme devient totalitaire et s'immisce dans la liberté de conscience et bafoue la liberté religieuse des individus et des nations. Le laïcisme viole le droit fondamental de l'homme à la liberté religieuse.

Comme l'explique Mgr Mamberti :
"L'absence de subordination logique et ontologique de la laïcité au principe du respect absolu de cette liberté fondamentale, met cette dernière en grand danger... Paradoxalement, l'Etat ne devient ainsi pas vraiment laïque car il fait de la laïcité sa valeur suprême, une idéologie dominante qu'il transforme en une sorte de religion, avec ses rites et ses liturgies civiles."
Peut-on dire que le laïcisme est un croyance ? Mgr Mamberti va jusque là. Certes, il est une croyance et même une fausse croyance, mais une croyance fondée sur un sophisme et non une croyance fondée sur la sublimation de la raison. A la différence des opinions religieuses qui se fondent sur cette sublimation (du moins c'est la doctrine catholique sur la foi) et laissent à la raison son champ obligatoire pour tous, elle se prétend une conclusion de la raison, alors qu'elle est un paralogisme. Mais cette prétention rend le laïcisme particulièrement dangereux puisqu'il s'attaque au droit pivot des droits de l'homme : le droit à la liberté religieuse.

Le laïcisme peut certes dériver en croyance (tant le besoin de croire chez l'homme est irrépressible et subsiste chez les athées), mais à l'origine, il est une erreur de la raison raisonnante.

19.6.10

Les évêques grecs et le crucifix dans les classes




Les évêques grecs font le point sur la question du crucifix dans les classes et dans les lieux publics :

En vue du prochain examen par la Grande Chambre de la Cour européenne des Droits de l'homme (30 juin 2010) , de la requête de l' Italie relative à l' exposition de symboles religieux dans les écoles publiques, sous prétexte que leur présence porte atteinte à la liberté religieuse.


Or, selon moi, non seulement la première décision de la Cour européenne des droits de l'homme ne défend pas la liberté religieuse, mais encore elle la bafoue.

"Une petite minorité ne doit pas empêcher l'écrasante majorité dans l'exercice de sa foi religieuse, selon les traditions de ce peuple. Inversement, il n'appartient pas à la majorité d'empêcher les minorités dans l'exercice de leur foi religieuse. Le respect mutuel des diverses traditions est nécessaire dans le bon fonctionnement d'une société pluri-culturelle. Cette mesure assurera la cohabitation pacifique de toutes les religions et condamnera toute forme de fondamentalisme religieux, source de beaucoup de fléaux à l'humanité. "

Poursuivent les évêques hellènes.

Les éléments de décoration peuvent avoir des thèmes religieux, comme ils peuvent avoir des thèmes laïcs. Interdire les décorations religieuses sous prétexte qu'elles ont un caractère religieux est évidemment une décision qui dépasse la compétence juridique de la juridiction qui ne peut juger qu'en vertu de la raison et de la charité.

S'il est vrai que la raison naturelle et universelle unit tous les êtres humains, il n'est pas vrai que l'affirmation d'une foi surnaturelle divise. Le fait de la division ne prouve pas que ce soit la foi qui divise. La minorité doit respecter la croyance de la majorité sans pouvoir imposer sa foi agnostique ou laïciste selon laquelle seul des thèmes areligieux seraient autorisés.

Il en est de même dans tous les domaines, la minorité doit respecter la volonté de la majorité. La minorité aurait un titre seulement si cette croyance était contraire au droit naturel et universels de l'homme, donc à la raison universelle. Or il n'est pas contraire à la raison d'affirmer sa foi, même groupé en la société politique en exposant un objet d'art.

Bien plus, les juges laïcs doivent reconnaître que la vie ici-bas ne trouve pas son achèvement ici-bas, mais que de nombreux éléments prouvent rationnellement qu'une dimension surnaturelle qui le dépasse sans le contredire est nécessaire à l'achèvement de l'ordre naturel (ces preuves sont : injustices, caractère inachevé de la vie humaine, spiritualité de l'âme humaine - "je pense" - etc.)

Kerviel, encore une comédie judiciaire

Tout le monde connaît le système mafieu de distribution, de corruption généralisée en vue de fermer les bouches. Lorsque vous faites un "coup" de 1 million d''euros, vous gardez 50 000 euros pour la distribution. Vous distribuez à l'entourage, au commerçants du quartier, au concierge etc.

Quand la police vient récolter les témoignages tout le monde témoignera en choeur que tout était normal, qu'on n'a rien vu etc. J'ai moi-même refusé dans une affaire familiale un jour de l'argent de provenance suspecte (argent piqué sur le compte d'une personne ne jouissant plus de toutes ses facultés), cela ma coûté très cher.

Dans l'affaire Kerviel la justice veut nous faire gober qu'un individu comme Kerviel a pu "perdre", "vaporiser" 5 000 000 000 d'euros. Mais il est simple de comprendre que dans l'affaire Kerviel comme partout "rien ne se perd, rien ne se crée". Les cinq milliards n'ont pas été perdus pour tout le monde, il y a eu en face quelqu'un ou quelques uns qui ont "gagné" ces cinq milliards, en fait escroqués à la "banque" (personne morale, donc fiction), c'est-à-dire aux clients et actionnaires de la banque.

Quand la "justice" française veut nous faire avaler que Kerviel a agi seul dans un but désintéressé (pour son employeur), et qu'il n'y avait ni complices, ni gain personnel pour personne, elle se fiche de nous . Comme d'habitude.

Ajoutons à cela que le procès a un effet d'archivage. L'affaire a été jugée, c'est terminé. Ouf ! disent certains.

Ils ont tort cependant.

Ces procès contestables prouvent la nécessité d'une justice vraie et définitive qui n'est pas de ce monde.

Mise à jour du 18 mai 2015: ben non finalement l'affaire ne semble pas terminée. Une instruction est en cours sur une instruction ouverte en juin 2014 pour notamment "escroquerie au jugement".

17.6.10

La liberté de conscience fut défendue par l'Eglise bien avant Vatican II

"Une autre liberté que l'on proclame aussi bien haut est celle qu'on nomme liberté de conscience. Que si l'on entend par là que chacun peut indifféremment, à Son gré, rendre ou ne pas rendre un culte à Dieu, les arguments qui ont été donnés plus haut suffisent à le réfuter. Mais on peut l'entendre aussi en ce sens que l'homme a dans l'Etat le droit de suivre, d'après la conscience de son devoir, la volonté de Dieu, et d'accomplir ses préceptes sans que rien puisse l'en empêcher. Cette liberté, la vraie liberté, la liberté digne des enfants de Dieu, qui protège si glorieusement la dignité de la personne humaine, est au-dessus de toute violence et de toute oppression, elle a toujours été l'objet des vues de l'Eglise et de sa particulière affection."


Encyclique "Libertas" 20 juin 1888.

Car s'il est vrai qu'au niveau intellectuel et en conscience nous ne jouissons pas d'une liberté de culte ou de non culte de Dieu, au niveau social et juridique personne n'a de titre à nous imposer par violence ou oppression une vérité qui s'imposerait à notre conscience. Personne n'y a de titre d'ailleurs même autrement, sauf si nous sommes catholiques (alors nous croyons que le hiérarchie de l'Eglise est l'interprête authentique de la vérité en matière de foi et de moeurs, c'est cette croyance qui donne leurs titres aux évêques et au pape).

De l'affaire Bettencourt à l'affaire Merlin

"Enfin les enregistrements montrent que Liliane Bettencourt aurait signé des chèques à Valérie Pécresse, Eric Woerth et... Nicolas Sarkozy. Ces chèques auraient été signés pendant la campagne des régionales. "Elle [Valérie Pécresse] va perdre mais il faut que l'on montre votre soutien. Le deuxième, c'est le ministre du budget. Il faut aussi l'aider. Et le troisième, c'est Nicolas Sarkozy" aurat déclaré Patrice de Maistre, son gestionnaire de fortune, selon 20minutes.fr. L'Elysée n'a pas encore réagi à ses révélations. Le ministre du Travail, Eric Woerth, a indiqué qu'il "n'a rien à voir de près ou de loin, avec les procédures en cours dans l'affaire Bettencourt".

http://www.lepost.fr/article/2010/06/16/2116012_la-fille-de-liliane-bettancourt-transmet-au-fisc-des-enregistrements-pirates.html

Evidemment, il vaut mieux dans certaines circonstances avoir de bons amis, désintéressés et influents. Cela ne veut pas dire que tout ce que l'on écrit sur "Le Post" soit vrai, bien sûr, je ne me prononce pas sur cette affaire Bettencourt.

A un niveau beaucoup moins élevé (au point de vue l'importance de la fortune), j'ai l'expérience de ma mère, morte à 95 ans, qui a laissé six mille euros sur son compte (sans doute le reliquat d'une pension de retraite versé après sa mort)... et 475 000 euros d'impôts sur le revenus à payer (les impôts semblent avoir été déclarés de façon fantaisiste).

La "justice" avait refusé la mise sous tutelle de ma mère dans des conditions très suspectes. L'auteur des prélèvements bancaires (en espèces de préférence) se pavane dans une grande ville de France, très honoré par les irréprochables magistrats français.

Les laïcistes sont de gros malins, Perpléxité et désaprobation des principes de la conférence de presse du 18 juin à Paris




Les organisateurs de l'apéritif géant communiquent :


NOUS Y DONNONS UNE CONFERENCE DE PRESSE POUR :


Présenter et analyser les raisons du refus opposé par la préfecture ;

• Rappeler solennellement qu’aucun lieu public en France ne doit être régi par des lois religieuses ;

• Annoncer des actions à venir.

Comme pour l’apéro, aucun signe de reconnaissance ou d’appartenance politique ne sera admis.
Nous n’acceptons que des drapeaux français, sans marque dessus.
Seuls les chants patriotiques français pourront être entonnés.

On peut apporter son saucisson et son jus de raisin, mais pas de boisson alcoolisée.

Nous appelons toutes les organisations qui avaient appelé officiellement à se joindre à l’apéro de La Goutte d’Or à relayer cet appel, et à nous signaler leur soutien.

Une première liste sera publiée demain jeudi.

Riposte laïque – Bloc identitaire – Résistance républicaine
Jeunes pour la France – Union gaulliste – Bivouac-ID

Aucun lieu public ne doit être régi par les lois religieuses contraires aux droits de l'homme. C'est vrai, c'est juste.


Mais les populations s'organisent comme elles veulent. La voie publique est faite pour circuler et les manifestations religieuses ou pas doivent êtres soumises à l'autorisation des autorités laïques. Il n'y a aucune raison d'interdire une manifestation parce qu'elle est religieuse, c'est contraire à la liberté de conscience.

Il ne faut pas sous prétexte de laïcité, combattre la liberté.

Les laïcistes veulent remplacer un totalitarisme par un autre. C'est l'ambiguïté de leur combat.

Liberté religieuse, liberté de conscience, liberté pour l'Etat et pour les populations dans le respect des droits de l'homme (déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 dans son article 30 en particulier) .

Oui à la laïcité, non au laïcisme !

La constitution gaulliste de 1958 proclame dans son article 1er

"la république respecte toutes les croyances".

Il n'est licite à quiconque d'interdire la manifestation publique de la religion. La liberté religieuse ou de conscience n'est pas absolue, elle est limitée par les autres droits de l'homme, mais elle ne doit pas être niée en tombant d'un excès dans l'autre.

Oui à la laïcité, non au laïcisme !

(photo : le maire de Turin, Sergio Chiamparino de centre-gauche, pendant son discours adressé au pape le 02 mai 2010)

16.6.10

Quand les juges français s'en prennent aux médecins, ils mettent en danger la santé publique

Selon zenit, le secrétaire général des gynécologues a commenté ainsi la décision du Conseil constitutionnel relative au "préjudice de vie".

"Le Dr. Jean Marty, secrétaire général du Syndicat des gynécologues-obstétriciens de France (SYNGOF) estime que le Conseil constitutionnel n'a pas pour autant "mis fin à l'instabilité juridique et financière des gynécologues"."

On le sait il s'est trouvé des magistrats français pour condamner la compagnie d'assurance des gynécologues à couvrir le risque d'un non-avortement et à indemniser un être humain du préjudice d'être né.

Le législateur est intervenu pour édicter que l'eau mouillait et interdire le préjudice de naissance. Une "mère" d'un enfant particulièrement handicapé a saisi le Le Conseil constitutionnel en prétendant que la loi violait le droit à indemnisation qui est un droit de l'homme. Le Conseil ne semble pas contester qu'il existait un préjudice de naître, mais que le législateur pouvait limiter, dans un but d'intérêt général, limiter ce droit.

Décision proprement et doublement horrible, puisqu'elle viole le droit de l'homme à l'indemnisation qui est de droit naturel et que nulle loi ne peut limiter (la prescription étant fondée sur une présomption de paiement et non sur une limitation du droit) et qu'elle admet qu'il existe un "préjudice de naissance" ce qui est absurde. Car en réalité, c'est le préjudice qui est inexistant et non le droit au préjudice qui est limité.

Je n'ai pas retrouvé sur le net le communiqué de docteur Marty, je ne peux donc procéder que par déduction. J'en déduis que le docteur Marty a dû apercevoir que cette décision était inquiétante puisque par le même coup elle pervertit les devoirs du médecin. Elle institue pour le médecin un devoir de tuer.

Interdiction de Saint Projet protection du "Hellfest"




L'Etat doit protéger le bien commun, il doit le promouvoir. Il doit promouvoir la paix entre les citoyens, agir dans la vérité, la justice et l'amour en préservant la liberté.

L'Etat a un but moral qui est le bien.

En déclenchant par sa télévision une chasse en meutes contre Saint-Projet, un cours tranquille sans insécurité auquel rien de sérieux n'a pu être reproché par l'Académie, il a abouti à la fermeture de l'école. L'Etat en l'occurrence a fait du mal, sans aucun titre.

Le Hellfest est un festival subventionné par l'Etat soit en l'occurrence la région des pays de Loire.

Ce festival n'est vrai, il fait même l'apologie du menteur par excellence qui est le démon.

Or ce "festival" n'a aucun intérêt esthétique, il cultive l'horrible. Il ne fait progresser la culture en rien.

Ce "festival" prône la haine. Il prône le mal ouvertement.

Un Etat de droit devrait interdire ce "festival" qui n'a aucun intérêt culturel, aucun intérêt moral, qui ne fait aucun bien.

On constate que l'Etat français fonctionne à l'envers, il réprime le bien et encourage le mal en prenant sur le Trésor public l'argent de tous les Français pour subventionner une entreprise maléfique, s'opposant au bien, au bien commun.

15.6.10

Fermeture du Cours Saint Projet


Victimes d'attaques virulentes après infiltration, diffamation par un militant d'extrême-gauche et par la télévision d'Etat, le Cours Saint-Projet ferme ses portes.

Cette fermeture fait suite à une violation de la liberté d'enseignement, droit de l'homme reconnu par la déclaration universelle des droits de l'homme, par l'Etat français

Chaque jour fait de l'Etat français de moins en moins un Etat de droit.

Dialogue avec la Turquie ? le successeur de Mgr Padovese s'exprime

Après l'assassinat de Mgr Padovese, son successeur Mgr Franceschini s'exprime sur les espoirs de dialogue avec les Turcs. Mgr Franceschini connaît bien la Turquie. En effet :

Selon zenit : "Mgr Franceschini, âgé de 70 ans, avait été vicaire apostolique d'Anatolie de 1993 à 2004, quand Jean-Paul II l'avait nommé archevêque de Smyrne. Il sera administrateur apostolique en attendant la nomination d'un successeur."

Mais il n'y aura pas de successeur de Mgr Padovese sur place, selon ce que je crois avoir compris, il aura les fonctions de Mgr Padovese mais siègera à Smyrne et non à Alexandrette (Iskenderun) là où résidait Mgr Padovese.

Voici comment Mgr Franceschini décrit l'ambiance :

- Le chemin du dialogue est-il possible en Turquie ?

- Nous sommes en train d'essayer. Il y a des espoirs. Nous avons semé. Mais il est difficile de progresser parce que, avec les Turcs il est presqu'impossible d'avoir un rapport amical. Du respect, oui, mais de l'amour, non. Ils disent qu'ils sont pour l'égalité. Pour les droits garantis à tous. Mais ce n'est pas vrai.



L'irrespect de la liberté religieuse est dans les moeurs quotidiennes surtout. Comme il n'y a pas le choix les rares chrétiens sont contraints de fréquenter l'école commune.

"Une fois un garçon a été contraint de rester tout le jour à l'école à genou devant ses camarades au motif qu'il ne savait rien de la vraie religion du livre. Quelle religion ? La leur".

"Ils ont des professeurs qui enseignent dans les écoles. Ils incitent au mal. En Anatolie ils attaquent les chrétiens et toute attaque est faite au nom de leur religion. Les écoles sont fréquentées par le peu de garçons chrétiens du lieu. Ceux-ci sont continuellement moqués."


La liberté religieuse comprend le droit de ne pas être moqué pour ses croyances ou ses incroyances.

(traductions personnelles et non autorisées)

Non monsieur Gollnisch, la laïcité n'est pas une "tolérance"


Lu sur l'intervention de monsieur Gollnisch sur le Forum catholique :

"Je ne suis pas hostile à la laïcité bien comprise, c’est-à-dire à une forme de non-intervention de la puissance publique dans la sphère religieuse. Cette laïcité n’est pas le laïcisme agressif qui fut au siècle dernier une arme de combat contre le catholicisme.
Pour autant, elle me paraît, non pas une « valeur », comme on s’échine à le dire, mais une forme de tolérance dans une société qui a malheureusement cessé d’adhérer à des valeurs spirituelles communes. Tolérance qui s’exerce en vue du bien commun, afin d’éviter des affrontements qui seraient préjudiciables à la Société.
Il est clair cependant que cette laïcité est tout-à-fait insuffisante pour contrer, par exemple, la progression de l’Islam en Occident. Il y faut un renouveau spirituel, et pas seulement une démarche de simple prophylaxie sociale, vouée plus ou moins à l’échec. "

La laïcité est un principe d'organisation catholique reprise de la tradition juive. Selon ce principe, il existe dans la société des gens qui se consacrent à Dieu, ce sont les clercs, et d'autres aux tâches temporelles, ce sont les laïcs. Les laïcs jouissent dans leur domaine d'une juste autonomie d'organisation et d'initiatives.

Ce principe d'organisation ne tolère (1) rien car il est de droit. Il est ainsi du droit que chaque citoyen et chaque groupe de citoyens de pouvoir exprimer ses opinions religieuses. Il est du droit des citoyens musulmans de s'organiser librement (c'est-à-dire sans aide de l'Etat) dans le respect des droits universels de l'homme.

Cela n'implique nullement que l'Etat doive être laïciste. Il peut si les citoyens le demandent confesser une religion. Ce n'est pas une tolérance, c'est un droit, c'est la liberté religieuse.

Il n'y a donc pas à "contrer" l'islamisme, mais il y a à le soumettre comme toutes les religions à la purification des droits de l'homme dont la vérité est accessibles à la raison, commune à toute l'humanité. Si l'Etat, même chrétien, "contre" l'islam, il commet un abus de pouvoir en intervenant dans le domaine de la conscience, il en est de même s'il le favorise, il doit rester neutre, et s'il est chrétien attendre dans ce domaine de la conscience et du salut éternel les initiatives de l'Eglise.

Les valeurs fondamentales de la vie en société sont vérité, liberté, justice et amour. Ces valeurs éclairent et rendent chaleureux les principes d'organisation sociale dont le principe de laïcité.

(1) la tolérance est la vertu de l'autorité qui laisse subsister un mal pour éviter un plus grand mal. Un droit subjectif ne peut pas être toléré, au contraire il doit être protégé par l'Etat.

Selon Benoït XVI, Le christianisme permet de comprendre

Benoît XVI a fait un discours aux banquiers et aux financiers :

CITE DU VATICAN, 12 JUI 2010 (VIS). (Vatican Info service) (Les alinéas sont de moi)


"L'économie et la finance n'existent pas pour elles-mêmes, elles ne sont qu'un outil, un moyen. Leur fin est uniquement la personne humaine et sa réalisation plénière dans la dignité. C'est là le seul capital qu'il convient de sauver.

Et dans ce capital, se trouve la dimension spirituelle de la personne humaine.

Le christianisme a permis à l'Europe de comprendre ce qu'est la liberté, la responsabilité et l'éthique qui imprègnent ses lois et ses structures sociétaires. Marginaliser le christianisme, y compris par l'exclusion des symboles qui le manifestent, contribuerait à amputer notre continent de la source fondamentale qui le nourrit inlassablement et qui contribue à sa vraie identité. Effectivement, le christianisme est à la source des valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples européens, valeurs auxquelles les états membres du Conseil de l'Europe ont manifesté leur attachement inébranlable dans le préambule du Statut du Conseil de l'Europe"


Le christianisme permet de comprendre : il soulève la raison humaine au delà de ses possibilités.

Une réfutation de mon blog : "Denis Merlin est fou"




Mon ami Philippe attire mon attention sur un commentaire par le posteur "Sixte" sur le blog traditionaliste : "La Question".

Sixte reprend avec amabilité ce que j'ai écrit sur l'abbé de Tanoüarn.

Un autre commentateur "Koopa Troopa" du blog "La Question" recadre immédiatement le déviant.

"Denis Merlin n’est pas franchement une source de référence, étant une personne disons, assez instable psychiquement."

Admirable "disons" qui en dit très long...

Je savais que le monde traditionaliste avait décidé sous la direction de XA (1) de faire le silence absolu sur mon blog en faisant passer le message : "il est fou. N'en parlez jamais". Même le post, à ma connaissance absolument original sur la burka et la pape n'ont eu aucun écho.

Il est amusant de constater que ces gens qui posent en martyrs du complot du silence, le pratiquent en y ajoutant une injure parmi les plus graves.

Cela confirme qu'ils n'ont rien à m'objecter et que ne comprenant rien à ce que j'écris, ils le rejettent d'un "il est fou" définitif.

Je remercie Philippe d'avoir attiré mon attention sur le commentaire de "Sixte" et le recadrage immédiat de "Koopa Troopa".

Les chiens muets s'agitent et "Juridique et culturel" continue à dire des vérités originales (2). ;-) En s'amusant bien et, il l'espère, en amusant et distrayant ses lecteurs rares, mais si importants à son coeur.


(1) Je ne suis d'accord avec Bernard Antony, ni doctrinalement ni avec sa pratique.

(2) Je m'inspire, du moins c'est mon intention, de la raison qui est en moi, de la doctrine catholique plus particulièrement de Vatican II, de mes études d'historien du droit et de juriste et de mon expérience d'ancien avocat (des dizaines années à lire et méditer des lois et des décisions de justice).

13.6.10

"Dos au peuple" le pretre dans la liturgie ancienne ?


Souvent on entend que la liturgie ancienne est dite "dos au peuple" un peu comme si mon voisin de devant lors d'une messe me tournait le dos.

"C'est une description totalement erronée que de dire que le prêtre nous tourne le dos. Ce qui se passe en réalité c'est que le célébrant et l'assistance regardent dans la même direction. Ils regardent Dieu. Au centre de chaque autel se trouve un crucifix. Le prêtre dit la messe face à lui. Les fidèles et lui sont tournés vers le Seigneur. (...) Chacun était donc tourné vers le Seigneur pour prier. L'idée de se faire face les uns les autres pour prier est très moderne et est inconnue à l'Église avant 1965. La réponse est donc que le célébrant fait face au Seigneur pour prier et nous aussi."


Ces paroles sont extraite du site "Paix liturgique" et sont une traduction d'une homélie prononcée à Washington par le curé de la paroisse en présence de l'évêque du lieu le 24 avril 2010 et publiée sur le site officiel du diocèse.

Ce paragraphe devrait régler son compte à cette façon inadmissible et mensongère de présenter la messe selon le rite antique en disant que le prêtre "tourne le dos" aux fidèles.

Le droit-devoir à l'éducation des parents est "original"




"Le droit-devoir des parents d'éduquer leur progéniture est « quelque chose d'essentiel, de par leur lien avec la transmission de la vie ; quelque chose d'original et de primordial, par rapport au devoir éducatif des autres, en raison du caractère unique du rapport d'amour existant entre parents et enfants ; quelque chose d'irremplaçable et d'inaliénable, qui ne peut donc être totalement délégué à d'autres ni usurpé par d'autres ».544 Les parents ont le droit-devoir de donner une éducation religieuse et une formation morale à leurs enfants : 545 droit qui ne peut être effacé par l'État, mais respecté et encouragé ; devoir primordial, que la famille ne peut ni négliger ni déléguer." Compendium de doctrine sociale 239 § 2


"Original" c'est-à-dire qui ne peut être remplacé qui n'existe que là.

12.6.10

Définition littéraire de la fidélité par le cardinal Caffarra


Le cardinal Caffarra a eu cette jolie définition de la fidélité :

"le souffle de l'éternité dans le temps." (traduction personnelle et non autorisée)

"la fedeltà, respiro dell’eternità nel tempo".

http://www.bologna.chiesacattolica.it/arcivescovi/caffarra/2010/2010_05_22.php

Par la fidélité l'homme immergé dans le mystère du temps, touche à l'éternité.

Mésentente entre des magistrats et des services de gendarmerie

La reconstitution des scènes de crimes peut être décidée par les juges d'instruction ou en appel par les chambres de l'instruction. Une des difficultés de ces reconstitutions est de trouver des personnes correspondant à peu près aux caractéristiques physiques des victimes ou auteurs des infractions.

Longtemps les magistrats ont demandé aux gendarmes de jouer des rôles dans les reconstitutions. Dans une affaire récente rapportée par la presse une magistrate avait demandé à un colonel de gendarmerie de fournir une actrice et un acteur.

Maître Ahmed Harir résume ainsi la requête de la magistrate :

"La juge demandait une gendarmette d'1m61 pour 75 kilos afin de jouer une femme qui a reçu pas loin de vingt coups de sabre et un autre homme pour éventuellement incarner le meurtrier présumé."


Il semble que la tendance est de cesser de faire appel à la gendarmerie pour avoir recours à des comédiens professionnels. Le colonel requis a refusé de désigner les gendarmes pour les besoins de la reconstitution. Il sous-entendait manifestement qu'il fallait désigner des comédiens professionnels.

Du fait de ce refus les juges de la chambre de l'instruction de Reims ont suspendu le colonel de son habilitation d'officier de police judiciaire pendant un an. Ils n'ont peut-être pas mesuré que suspendre un fonctionnaire qui assure des missions de service public très importantes ne pouvait se concevoir que dans des cas graves en tous cas non relatifs à de simples différences d'appréciations entre intervenants judiciaires. Ils privent ainsi ou ont tenté de priver la société d'un acteur important dans la lutte contre le crime.

L'autorité est un service avant d'être l'imposition d'une volonté à un autre être humain fondamentalement égal. L'obéissance ne se conçoit que dans le respect de la vérité. Ce respect est un présupposé de l'obéissance. Les hommes ne sont pas des machines. L'autorité doit respecter la conscience et tenir compte des objections valables. Ici, comme le fait observer le ministre de l'intérieur, monsieur Hortefeux, les gendarmes sont des professionnels de la lutte contre la criminalité, ils ne doivent pas être distraits de leurs tâches pour prendre la place d'autres professionnels.

Il faudrait assurer aux magistrats une formation en matière de droits de l'homme, donc de compréhension de la nature de l'homme, de la nature de l'autorité, de la nature de la justice et surtout du bien commun. Ils ne sont pas chargés de faire les intéressants, ni de faire sentir leur puissance, mais du bien commun comme détenteur d'une portion de l'autorité publique.

11.6.10

Sur le Saint-Suaire : document intéressant de monsieur et madame Remy

Monsieur et madame Remy mettent en référence sur leur site un intéressant document sur le Saint Suaire :

http://www.a-c-r-f.com/html/2010_4-mai-fete-du-saint-suaire.html


Ils mettent en référence la prière indulgenciée par Pie XI à réciter devant le Saint Suaire. (Si je comprends bien qu'il soit montré ou caché dans son reliquaire, donc à tout moment et pour l'instant à Turin dans chapelle du duomo qui lui est consacrée).

Ils reproduisent un argument mettant au défi les contestataires : puisque c'est un faux, refaite le faux. Ce n'est qu'un argument parmi bien d'autres qui rendent indubitable ce fait : le Saint Suaire est la preuve irréfutable de la mort et de la résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Je regrette de n'avoir pas consulté leur site avant mon pèlerinage à Turin. Il est inquiétant de constater que c'est un site marginal et sédévacantiste qui donne des informations fondamentales alors que les sites officiels de l'Eglise restent silencieux. Le sédévacantisme ce nourrit de ces bizarreries.

Selon ce site non démenti par l'Eglise :

Prière indulgenciée :

à réciter devant le saint Suaire


"Ô Seigneur, vous qui avez daigné laisser les traces de votre présence en ce monde et les gages indéniables de votre amour sur le très saint linceul dans lequel votre Corps adorable fut enveloppé lorsqu’on le descendit de la Croix, ah ! par les mérites de votre Passion, et en consi-
dération de ce vénérable linge qui a servi à votre sépulture, faites-nous la grâce que, lorsque viendra le jour de la résurrection, nous devenions participants de cette gloire dans laquelle vous vivez éternellement. Ainsi soit-t-il !

Après l’ostension solennelle du saint Suaire en 1932 (et les belles photos d’Enrie) le pape Pie XI, dans un bref du 23 mars 1934, a accordé une indulgence plénière selon les termes suivants :
« Est accordée l’indulgence plénière pour le jour du 4 mai, fête du saint Suaire, et deux autres
jours à leur choix pendant l’année, aux fidèles qui, s’étant confessés et ayant communié selon les intentions du souverain Pontife, vénéreront dévotement la relique ou l’image du saint Suaire en récitant la prière ci-dessus.

De plus, indulgence de 500 jours chaque fois que l’on récitera la même prière avec un coeur contrit. »

11 juin 2010 : Fête du Sacré Coeur de Jésus


Aujourd'hui fête du Sacré Coeur :

Extrait de la messe du Sacré Coeur avant 1929 (Mt 11,29) :

"Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. Alléluia."


Le culte du Sacré Coeur ne doit pas être un prétexte à violer le droit naturel, c'est-à-dire les droits de l'homme. Tout ce qui est spiritualité doit être bâti sur le socle du droit naturel.

Le drame de l'intégrisme catholique me semble consister principalement dans la lecture d'ouvrages spirituels dans une perspective d'ignorance, voire de viol de la loi naturelle.

En pratique Sacré-Coeur, chapelets, communions, exercices de saint Ignace dispensent de l'observation de la loi de Dieu pourtant valable pour tous les hommes, y compris pour les gens pieux.

Cette violation est cachée aux yeux des gens pieux eux-mêmes parce qu'ils emploient des critères spirituels donc individuels, dans la vie sociale.

L'exemple principal est la négation de la liberté religieuse par les lefebvristes et assimilés. La liberté religieuse est un des corollaires du premier commandement. En niant la liberté religieuse, il nient les droits de Dieu sur les consciences, eux qui opposent droits de Dieu à droit de l'homme, ils violent le premier des droits de Dieu sur ses créatures humaines.

Fêtons donc le Sacré Coeur en gardant à l'esprit ces vérités naturelles qui ne sont pas détruites par la spiritualité.

10.6.10

Selon l'extrême-droite l'enseignement social de l'Eglise marque une rupture récente

Je pratique la controverse sur un site d'Action française maurrassien à propos de la liberté religieuse, de la liberté de conscience et des idéologies d'extrême-droite, voire d'extrême-gauche hostile aux "droits de l'homme".

Voici la réponse que me suis attirée de la part d'un nommé "Antiquus". Je ne répondrai pas sur le blog compte tenu de la tournure aigre que prend la controverse :

"L'argumentation de Denis Merlin, quoique conforme aux injonctions de l'Eglise postconciliaire, est défectueuse.
D'abord, il faut souligner le caractère dérisoire de cette obstination à vouloir monter dans le train en marche des droits de l'homme, tout en feignant-contre l'évidence des textes- de croire que l'Eglise aurait toujours approuvé cette théorie. Un coup d'oeil sommaire sur les textes pontificaux jusqu'à Pie X suffit à faire justice de cette proposition. Pour ne pas ennuyer les lecteurs de ce blog, je citerai seulement quelques textes des papes : de Pie IX, à propos des idées libérales: "La Maçonnerie les adopte, s'en fait gloire, les propage et construit sur ce néant l'édifice trompeur des Droits de l'homme."
Dans la liste des propositions condamnées et que l'on ne peut soutenir sans être anathème:
"La liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme qui doit être proclamé et garanti dans toute société". et plus loin:"ils ne craignent pas de soutenir cette opinion erronée, funeste au maximum pour l'Eglise catholique et le salut des âmes, que notre Prédécesseur Grégoire XVI d'heureuse mémoire qualifiait de " délire " : " La liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme. Ce droit doit être proclamé et garanti par la loi dans toute société bien organisée."
Je pourrais en citer des pages entières. Comment une telle imposture peut-elle être soutenue par M. Denis Merlin? Tout simplement en jouant sur les mots, en tranformant en un droit subjecttif touchant à tous les aspects de la vie sociale ce qui est un effet de la volonté divine: appeler les hommes au salut. C'est ainsi que Pie X écrivait:"la religion, règle suprême et souveraine maîtresse quand il s'agit des droits de l'homme et de ses devoirs". (...)
En conclusion, le choix pour l'Eglise de retourner sa veste au sujet des DDH est récent, il date de Pie XII (hé oui) et il est un calcul stratégique. Celui de ne pas isoler l'Eglise. Je pense que ce calcul était erronné. Enfin, je vous saurais gré dans ce forum, de respecter vos débatteurs, et de ne pas chercher à nous mettre des étiquettes d'ailleurs toutes inexactes: nantistes, lefebvristes, nouvelle Droite, etc.. Nous sommes tous des royalistes, et nous discutons librement avec ou sans le secours de la foi. C'est cela l'Action Française."

Il me semble nécessaire pour apaiser les esprits de citer complètement les extraits invoqués par "Antiquus". Je les trouve sur le site de la FSSPX qui cite des textes qui la condamnent :

"que la liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme ; qu’il doit être proclamé dans tout Etat bien constitué et que les citoyens ont droit à la pleine liberté de manifester hautement et publiquement leurs opinions, quelles qu’elles soient, par la parole, par l’impression ou autrement, sans que l’autorité ecclésiastique ou civile puisse le limiter"

La liberté religieuse selon "Dignitatis humanae" n'est pas la liberté de proclamer des opinions "quelles qu'elles soient". Il existe, selon Dignitatis humanae" des limites à la liberté religieuse. Et l'autorité ecclésiastique ou civile peut et même doit la limiter (par exemple l'appel au meurtre sous couvert de religion doit être interdit).

Ce que ne comprennent pas non plus nos amis maurrassiens, lefebvristes et assimilés, en lisant le Syllabus, c'est cette prémisse sous entendue : que seule l'Eglise a un titre à intervenir dans les affaires de conscience et dans les affaires de culte. Faute de titre, l'Etat (1) n'a pas l'initiative dans ces matières et s'il la prend, il faute. Il n'a un titre qu'à favoriser l'action de l'Eglise et à favoriser le salut de tous y compris des acatholiques par des lois conformes au droit naturel et par conséquent aux droits de l'homme.

Quant à l'affirmation : "Pie X écrivait:"la religion, règle suprême et souveraine maîtresse quand il s'agit des droits de l'homme et de ses devoirs", ils ne s'aperçoivent pas que cette déclaration les condamne puisqu'il n'existe aucune autorité supérieure au pape en matière de religion et qu'en le reprenant pour de prétendues contradictions avec ses prédécesseurs, ils s'opposent aux conséquences immédiates de la sentence de saint Pie X.

Il n'existe aucune autorité religieuse dans le monde à part le pape et les évêques unis au pape. Ne cherchez pas, aucune autorité ne s'exprime au nom de Dieu à part les autorités de l'Eglise catholique. Lui imputer des mobiles machiavélique, même baptisé "stratégique" est une injure envers cette autorité. Il n'y a pas d'autres soucis de la part de l'Eglise que celui du développement de tout l'homme et des tous les hommes.

(1) A fortiori les particuliers

A propos des "exorcismes" de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X


http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/lunique-exorciste-du-diocese-de-nice-croule-sous-la-demande

Du fait des "hellfests" "fêtes de l'enfer" et des messes noires, il me semble vraisemblable que le nombre de possédés du démon ne cesse de croître.

Un article de "Nice-Matin" paru sur "nicematin.com" rapporte l'expérience de l'exorciste du diocèse de Nice.

Dans la pratique lorsque se présente un cas douteux, il faut préalablement à tout exorcisme, distinguer entre la possession et la maladie mentale. Tout est affaire de spécialistes donc de prêtres et de psychiatres. La maladie mentale personnelle pouvant elle-même être le fruit d'une structure sociale déréglée, le fruit d'une idéologie anti-amour, il est important de discerner les problèmes posés à la personne qui souffre qui peuvent provenir d'ailleurs que d'elle-même.

Dans ces matières qui sont tout sauf simples, même les "professionnels" (peut-on parler de "profession" quand il s'agit de prêtres ?) ne sont pas à l'abri d'erreurs importantes. Que dire alors des personnes non autorisée s'y immisçant sans titre ?

Une personne qui signe "ancilladomini", manifestement une sympathisante de la FSSPX commente sur le "Salon beige" le reportage de "Nice-Matin".

«(...) Il me semble (à vérifier) que les exorcistes diocésains qui le souhaitent peuvent demander une dérogation pour utiliser l'ancien Rituel à la place du nouveau. Dans le doute, il est certainement préférable de s'adresser aux prêtres de la Tradition (Ecclesia Dei et FSSPX), qui exercent selon l'ancien Rituel.
Pour ceux qui auraient des doutes au sujet de la validité des exorcismes de la FSSPX, je tiens à les lever tout de suite : ces prêtres sont validement ordonnés, et ont donc reçu pouvoir d'exorciser. La querelle sur la communion "à moitié pleine ou à moitié vide" de la FSSPX avec l'Eglise pose un problème de juridiction, mais ne rend pas les Sacrements ni les exorcismes invalides. »

J'ai posté une réponse à ce commentaire sur le "Salon beige".

Cette personne n'a aucun titre à donner des conseils surtout contre la loi. Car contrairement à ce qu'elle prétend, la FSSPX n'est certainement pas autorisée à pratiquer les exorcismes (canon 1172).

Can. 1172 - § 1. Personne ne peut légitimement prononcer des exorcismes sur les possédés, à moins d'avoir obtenu de l'Ordinaire du lieu une permission particulière et expresse.

§ 2. Cette permission ne sera accordée par l'Ordinaire du lieu qu'à un prêtre pieux, éclairé, prudent et de vie intègre.



Seul donc l'évêque du lieu a grâce d'état et seul il peut conférer une autorisation légale en vue de conférer les exorcismes. Un simple prêtre non délégué par l'évêque n'est pas autorisé à pratiquer les exorcismes. Il faut qu'il soit particulièrement "pieux, éclairé, prudent et de vie intègre", cela laissé au jugement de l'évêque.

C'est une faute contre le droit et contre le droit des fidèles à la vérité de pratiquer les exorcismes sans mandat de l'évêque et de faire croire qu'ils sont licites. Cela peut avoir des conséquences très dommageables (par exemple : en faisant perdre du temps, en donnant de faux espoir, en proposant un faux diagnostic, donc en aggravant la situation de la personne souffrante).

La FSSPX fait beaucoup de mal.

9.6.10

L'appartenance maçonnique des magistrats enfin mise en question

Selon rue 89, via François Desouche, le code de déontologie des magistrats sera publié demain jeudi.

Ce code précise que

« Le magistrat s'abstient de se soumettre à des obligations ou contraintes de nature à restreindre sa liberté de réflexion et d'action et de porter atteinte à son indépendance. »

Ce paragraphe vise évidemment l'appartenance maçonnique, pas uniquement bien sûr, mais surtout.

Les magistrats qui prêtent un double serment pour devenir magistrats puis (ou d'abord) pour devenir francs maçons posent deux actes contradictoires. Deux actes contradictoires qui engagent chacun leur foi. Bien sûr le serment maçonnique est nul puisqu'il s'agit de promettre de violer les droits de l'homme à la justice et à l'égalité (la matière étant immorale le serment est nul) mais on sait que les francs maçons ne sont pas libres.

Selon le bienheureux Popielusko la vérité a un prix

"L'une des phrases les plus célèbres du P. Popielusko touche la proclamation de la vérité : « Le devoir du Chrétiens est de promouvoir la Vérité même si le prix est très élevé. Parce que la Vérité se paie (...). Prions pour ne pas se laisser intimider, pour être libérés de la peur et surtout du désir de la violence et de la vengeance. »

http://www.zenit.org/article-24674?l=french

Il a payé un prix très élevé puisqu'il a été torturé et jeté à l'eau encore vivant mais agonisant.

8.6.10

Qanta cura et les droits de l'homme

Sur un site royaliste un monsieur poste pour prétendre que Quanta cura de Pie IX a condamné les "droits de l'homme".

Voici ma réponse :

Quanta Cura encyclique du 08 décembre 1864 n'a évidemment pas condamné les droits de l'homme.Voici la citation à laquelle fait allusion "Antiquus" (mon contradicteur sur le blog) :

"nous avons condamné ces monstruosités extraordinaires que sont les opinions, qui surtout de nos jours, dominent pour le plus grand dommage des âmes et au détriment de la société civile elle-même. Ces opinions s'opposent essentiellement, non seulement à l'Église catholique, à sa doctrine de salut et à ses droits vénérables, mais encore à l'éternelle loi naturelle gravée par Dieu dans tous les coeurs et à la droite raison. C'est d'elles que presque toutes les autres erreurs firent leur origine."http://www.salve-regina.com/Magistere/PIE_IX_quanta_cura.htm
Non seulement Quanta cura ne condamne pas les "droits de l'homme", mais encore elle les invoque sous la forme de la "loi naturelle". Les droits de l'homme n'étant que les devoirs de l'homme vus sous un autre angle (les droits et devoirs étant réversibles). Si j'ai le droit à la vie, c'est que j'ai le devoir de ne pas tuer. Si j'ai le droit à l'adoration, je dois respecter la liberté des autres etc.

Le droit naturel objectif, fonde les droits/devoirs naturels subjectifs.Il est (relativement) amusant de lire les nantisto-lefebvro-traditionalisto-nouvelledroitistes. Ils suicident leurs droits avec acharnement, ils scient avec grand ahan la branche sur laquelle ils sont assis.

Autre chose : cette citation de "Quanta cura" établit que l'Eglise a prêché, bien avant Benoît XVI, que les droits de l'homme ne sont pas de son invention, mais qu'elle les a trouvés gravés dans le coeur de tous les hommes avant même qu'elle existe. Ils sont résumés en cette formule "ne fais pas aux autres, ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent." que l'on trouve formulée dans le livre de Tobie (4,16) donc bien avant Locke. Dans l'évangile, cette "règle d'or" a été formulée de façon positive et partant plus profonde et plus étendue "Ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux." (Mt 7,12).

Le régime concordataire ne pourra jamais être justement étendu à une nouvelle religion

Le conseil municipal de Strasbourg a voté hier à l'unanimité la construction d'un cimetière confessionnel musulman sous gestion publique.

"C'est une décision historique, une première en France permise par le droit local alsacien et mosellan", a déclaré Olivier Bitz, adjoint chargé des cultes et de la sécurité à la mairie. "C'est l'application dynamique du droit local qui permet d'en étendre les bénéfices à une religion qui à l'origine n'était pas reconnue par le régime concordataire."

Selon le blog d’Yves Daoudal

http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2010/06/08/quand-dynamique-est-un-synonyme-d-illegal.html

C'est un mensonge en vue de justifier un volerie. Un vieille habitude révolutionnaire.

Sous ce lien le texte du concordat de 1801 :

http://pagesperso-orange.fr/compilhistoire/concordat1801.htm

Voir en particulier les articles 12 et 14 : mise à la disposition des églises locales des biens nationalisés le 10 octobre 1789 qui n'auront pas été aliénés.

Voir aussi le décret du 02 novembre 1789 :

http://www.chd.univ-rennes1.fr/Enseignements/DEUG1TD/EtatetCultes.htm#_Toc529602720

Ce décret joint à la Constitution civile du clergé du 12 juillet 1790 avait abouti à une spoliation sans compensation de l'Eglise catholique.

Pour les trois cultes (catholique, israélite et réformé), à la suite du concordat et des autres accords avec les représentants des autres cultes, l'Etat salarie les ministres du culte en compensation des spoliations révolutionnaires.

Le salariat des ministres du culte (des trois religions) est institué en compensation des spoliations révolutionnaires (spoliation y compris des biens consacrés au culte israélite), il n'y a aucune violation de la liberté religieuse, aucune subvention, aucune violation de l'égalité fondamentale.

C'est pourquoi, comme le faisait observer le regretté cardinal Lustiger, l'islam est la seule religion d'Etat en France par rupture d'égalité, et organisation de la religion.

Pour les portions du territoire soumises à la loi de 1905 de séparation de l’Eglise et de l’Etat, les trois cultes reconnus ont été spoliés sans compensation par l'abolition du salariat des ministres du culte par la République. Le droit de propriété est imprescriptible.

L'islam n'a jamais été spolié de biens dont il faudrait compenser la perte, c'est l'inverse qui advient, il y a spoliation des contribuables français au profit d'une seule religion.

C'est pourquoi, il ne s'agit pas d'application du droit local, mais de violation des droits fondamentaux y compris de ceux des musulmans (qui peuvent décider ou non de financer leur mosquée ou leur cimetière).

En raison de l'origine historique du concordat qui en constitue son caractère, le régime concordataire ne pourra jamais être étendu, et cela en vertu du droit naturel, à quelque autre(s) religion(s) que ce soit. Le droit positif ne peut violer la liberté religieuse. Le droit positif ne peut violer les droits fondamentaux et universels de l’homme.