17.6.10

La liberté de conscience fut défendue par l'Eglise bien avant Vatican II

"Une autre liberté que l'on proclame aussi bien haut est celle qu'on nomme liberté de conscience. Que si l'on entend par là que chacun peut indifféremment, à Son gré, rendre ou ne pas rendre un culte à Dieu, les arguments qui ont été donnés plus haut suffisent à le réfuter. Mais on peut l'entendre aussi en ce sens que l'homme a dans l'Etat le droit de suivre, d'après la conscience de son devoir, la volonté de Dieu, et d'accomplir ses préceptes sans que rien puisse l'en empêcher. Cette liberté, la vraie liberté, la liberté digne des enfants de Dieu, qui protège si glorieusement la dignité de la personne humaine, est au-dessus de toute violence et de toute oppression, elle a toujours été l'objet des vues de l'Eglise et de sa particulière affection."


Encyclique "Libertas" 20 juin 1888.

Car s'il est vrai qu'au niveau intellectuel et en conscience nous ne jouissons pas d'une liberté de culte ou de non culte de Dieu, au niveau social et juridique personne n'a de titre à nous imposer par violence ou oppression une vérité qui s'imposerait à notre conscience. Personne n'y a de titre d'ailleurs même autrement, sauf si nous sommes catholiques (alors nous croyons que le hiérarchie de l'Eglise est l'interprête authentique de la vérité en matière de foi et de moeurs, c'est cette croyance qui donne leurs titres aux évêques et au pape).

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