La reconstitution des scènes de crimes peut être décidée par les juges d'instruction ou en appel par les chambres de l'instruction. Une des difficultés de ces reconstitutions est de trouver des personnes correspondant à peu près aux caractéristiques physiques des victimes ou auteurs des infractions.
Longtemps les magistrats ont demandé aux gendarmes de jouer des rôles dans les reconstitutions. Dans une affaire récente rapportée par la presse une magistrate avait demandé à un colonel de gendarmerie de fournir une actrice et un acteur.
Maître Ahmed Harir résume ainsi la requête de la magistrate :
Il semble que la tendance est de cesser de faire appel à la gendarmerie pour avoir recours à des comédiens professionnels. Le colonel requis a refusé de désigner les gendarmes pour les besoins de la reconstitution. Il sous-entendait manifestement qu'il fallait désigner des comédiens professionnels.
Du fait de ce refus les juges de la chambre de l'instruction de Reims ont suspendu le colonel de son habilitation d'officier de police judiciaire pendant un an. Ils n'ont peut-être pas mesuré que suspendre un fonctionnaire qui assure des missions de service public très importantes ne pouvait se concevoir que dans des cas graves en tous cas non relatifs à de simples différences d'appréciations entre intervenants judiciaires. Ils privent ainsi ou ont tenté de priver la société d'un acteur important dans la lutte contre le crime.
L'autorité est un service avant d'être l'imposition d'une volonté à un autre être humain fondamentalement égal. L'obéissance ne se conçoit que dans le respect de la vérité. Ce respect est un présupposé de l'obéissance. Les hommes ne sont pas des machines. L'autorité doit respecter la conscience et tenir compte des objections valables. Ici, comme le fait observer le ministre de l'intérieur, monsieur Hortefeux, les gendarmes sont des professionnels de la lutte contre la criminalité, ils ne doivent pas être distraits de leurs tâches pour prendre la place d'autres professionnels.
Il faudrait assurer aux magistrats une formation en matière de droits de l'homme, donc de compréhension de la nature de l'homme, de la nature de l'autorité, de la nature de la justice et surtout du bien commun. Ils ne sont pas chargés de faire les intéressants, ni de faire sentir leur puissance, mais du bien commun comme détenteur d'une portion de l'autorité publique.
Longtemps les magistrats ont demandé aux gendarmes de jouer des rôles dans les reconstitutions. Dans une affaire récente rapportée par la presse une magistrate avait demandé à un colonel de gendarmerie de fournir une actrice et un acteur.
Maître Ahmed Harir résume ainsi la requête de la magistrate :
"La juge demandait une gendarmette d'1m61 pour 75 kilos afin de jouer une femme qui a reçu pas loin de vingt coups de sabre et un autre homme pour éventuellement incarner le meurtrier présumé."
Il semble que la tendance est de cesser de faire appel à la gendarmerie pour avoir recours à des comédiens professionnels. Le colonel requis a refusé de désigner les gendarmes pour les besoins de la reconstitution. Il sous-entendait manifestement qu'il fallait désigner des comédiens professionnels.
Du fait de ce refus les juges de la chambre de l'instruction de Reims ont suspendu le colonel de son habilitation d'officier de police judiciaire pendant un an. Ils n'ont peut-être pas mesuré que suspendre un fonctionnaire qui assure des missions de service public très importantes ne pouvait se concevoir que dans des cas graves en tous cas non relatifs à de simples différences d'appréciations entre intervenants judiciaires. Ils privent ainsi ou ont tenté de priver la société d'un acteur important dans la lutte contre le crime.
L'autorité est un service avant d'être l'imposition d'une volonté à un autre être humain fondamentalement égal. L'obéissance ne se conçoit que dans le respect de la vérité. Ce respect est un présupposé de l'obéissance. Les hommes ne sont pas des machines. L'autorité doit respecter la conscience et tenir compte des objections valables. Ici, comme le fait observer le ministre de l'intérieur, monsieur Hortefeux, les gendarmes sont des professionnels de la lutte contre la criminalité, ils ne doivent pas être distraits de leurs tâches pour prendre la place d'autres professionnels.
Il faudrait assurer aux magistrats une formation en matière de droits de l'homme, donc de compréhension de la nature de l'homme, de la nature de l'autorité, de la nature de la justice et surtout du bien commun. Ils ne sont pas chargés de faire les intéressants, ni de faire sentir leur puissance, mais du bien commun comme détenteur d'une portion de l'autorité publique.
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