Afin de donner une suite à mon post sur le discours du cardinal Caffara, je traduis un extrait de ce discours :
http://www.bologna.chiesacattolica.it/arcivescovi/caffarra/2010/2010_05_22.php
"La partecipazione alla celebrazione liturgica fa vivere quindi alla persona l’esperienza di un rapporto col Mistero, che la rende consapevole di essere “superiore” a tutta la creazione materiale ed animale. La rende consapevole infatti che (a) il suo orientamento fondamentale è la partecipazione alla vita eterna trinitaria; (b) e quindi di non essere semplicemente una parte dell’universo chiuso in se stesso; (c) che è collocata sul confine fra il finito e l’infinito e che nel suo agire liturgico anche la creazione materiale viene come elevata al di sopra di sé. La liturgia genera in questo modo la più luminosa coscienza anche della dignità del lavoro."
"La participation à la célébration liturgique fait donc vivre à la personne l'expérience d'un rapport avec le mystère, qui la rend consciente d'être "supérieure" à toute la création matérielle et animale. En fait la rend consciente que son orientation fondamentale est la participation à la vie éternelle trinitaire ; donc de n'être pas simplement une partie de l'univers clos sur lui-même ; qu'elle est située sur les limites entre le fini et l'infini et que dans son action liturgique aussi la création matérielle est comme élevée au-dessus d'elle-même. De cette façon la liturgie génère encore la conscience la plus lumineuse de la dignité du travail."
Cette idée est à rapprocher de celle de l'homme envisagé comme microcosme, résumé de la création entière. Il est le seul être à la fois minéral, végétal, animal et spirituel.
Dans ce sens l'homme est à la fois rupture avec tout ce qui l'entoure (Genèse 2,20) ce qui le constitue seul dans l'univers visible, et capable d'effectuer l'assomption de toute la création et donc lien de toute la création visible avec le monde spirituel et invisible. C'est pourquoi le travail manuel a une dignité toute particulière puisqu'il est application des facultés spirituelles aux réalités matérielles qu'il transfigure.
De même la liturgie, surtout la messe qui est transubstantiation, souligne analogiquement la rupture avec le monde sans transcendance et opère un lien de ces deux mondes puisque le pain, matière minérale, devient le corps de Dieu, né de la Vierge Marie. Elle est libération d'un monde clos.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire