6.6.10

Les attaques contre Saint-Projet sont des attaques contre le droit naturel des chrétiens et les droits universels de l'homme




Après l'inspection subie par l'école Saint-Projet on note l'abandon des reproches d'antisémitisme et de révisionisme. Cela resitue la valeur du reportage des "Infiltrés".

Selon madame Smits sur son blog, l'Inspection académique reproche à l'enseignement dispensé dans l'école Saint-Projet une vision exclusivement catholique, sous-entendu sans enseignement du relativisme :

"le principal reproche adressé à l’enseignement concerne l’esprit catholique dans lequel il est dispensé. Comme l’écritSud-Ouest, « il est reproché au collège de ne fournir aucun enseignement sur l’histoire des religions (hormis le catholicisme) et de distiller une instruction historique uniquement marquée par “une vision catholique du monde” qui, “en l’absence de cours d’instruction civique” ne permet pas aux élèves de “se former un esprit critique” ».

Or on lit dans "Gravissimum educationis", déclaration de Vatican II sur l'éducation ce paragraphe sur les droits devoirs de l'Eglise :

"Ce qui lui [à l'Eglise] appartient en propre, c’est de créer pour la communauté scolaire une atmosphère animée d’un esprit évangélique de liberté et de charité, d’aider les adolescents à développer leur personnalité en faisant en même temps croître cette créature nouvelle qu’ils sont devenus par le baptême, et finalement d’ordonner toute la culture humaine à l’annonce du salut de telle sorte que la connaissance graduelle que les élèves acquièrent du monde, de la vie et de l’homme, soit illuminée par la foi [25]. C’est ainsi que l’école catholique, en s’ouvrant comme il convient au progrès du monde moderne, forme les élèves à travailler efficacement au bien de la cité terrestre. En même temps, elle les prépare à travailler à l’extension du Royaume de Dieu de sorte qu’en s’exerçant à une vie exemplaire et apostolique, ils deviennent comme un ferment de salut pour l’humanité. L’école catholique revêt une importance considérable dans les circonstances où nous sommes, puisqu’elle peut être tellement utile à l’accomplissement de la mission du Peuple de Dieu et servir au dialogue entre l’Église et la communauté des hommes, à l’avantage de l’une et de l’autre. Aussi, le Concile proclame-t-il à nouveau le droit de l’Église, déjà affirmé dans maint document du Magistère [26], de fonder et de diriger des écoles de tous ordres et de tous degrés. Il rappelle que l’exercice de ce droit importe au premier chef à la liberté de conscience, à la garantie des droits des parents ainsi qu’au progrès de la culture elle-même."

En premier l'Inspection académique s'en prend à la liberté de conscience des parents et des enfants. Ce droit n'est limité dans son expression que par les autres droits de l'homme dont il n'est pas allégué par l'Académie que l'enseignement donné à Saint-Projet les violerait.

En s'attaquant au droit des parents de choisir l'éducation à donner à leurs enfants l'inspection académique commet un attentat contre les droits de l'homme (droit garanti par la déclaration universelle des droits de l'homme (article 26 § 3) .

Enfin en niant le pluralisme culturel au profit de ce que le pape a appelé "la dictature du relativisme", elle commet un attentat contre le pluralisme culturel et s'oppose au progrès de la culture et à la cohésion sociale.

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