20.6.10

Quand le clergé catholique viole la liberté religieuse

Une nouvelle église vient d'être inaugurée dans le diocèse de Nanterre.

Le curé de la paroisse est interrogé sur cette église. Notons que l'église est financée à 100 % par des fonds de provenance catholique. Aucune subvention. C'est normal, c'est juste. Les fonds publics ne peuvent servir à financer un culte, c'est l'application du droit à la liberté religieuse. Faire financer un culte par des fonds publics est un vol.

Ce qui est en revanche aussi un viol de la liberté religieuse, c'est d'utiliser ces fonds en vue d'autre chose que la propagation de la foi catholique et le culte catholique et lui seul.

Le Père Anglarès, curé dela paroisse, dit à propos des fonctions de "sa" nouvelle église :

"Être un lieu de rencontre, également, en mettant les locaux à la disposition d’associations chrétiennes ou non. Il y a dans la ville très peu de commerçants et, à part la maison de la culture et les écoles, d’endroits où le brassage des générations peut s’opérer. Nous sommes à la disposition de tous ceux qui éprouvent le désir et le besoin de se connaître, de parler. Nous jouons ainsi notre rôle de lien social. Une église dans la ville se doit d’être présente dans son quartier."


Si le Père Anglarès met les lieux à la disposition d'oeuvres autres que celles célébrant le culte catholique, il viole la liberté religieuse des catholiques. Les gens qui ont financé le lieu ne l'ont pas remis sans condition à l'arbitraire du curé. Ils l'ont mis dans un but particulier.

C'est violer la liberté religieuse des catholiques pour un prêtre que d'utiliser les locaux financés par les religionnaires catholiques à des fins autres que celles prévues par ceux qui les ont financés. C'est de même violer la liberté religieuse des fidèles que de proposer aux fidèles une liturgie "maison" non conforme aux lois de l'Eglise.

Le viol de la liberté religieuse des catholiques est une habitude du clergé libéral. Il viole déjà la liberté des fidèles en opprimant ceux qui veulent une forme de prière admise par l'Eglise, il la viole en promouvant une liturgie arbitraire, il la viole encore en imposant ses décisions arbitraires sur l'affectation des locaux mis à sa disposition par l'Eglise.

Non à l'arbitraire ecclésiastique ! Non à l'interprétation libérale de la "liberté religieuse".

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