Relisons-dons le préambule de la Déclaration Dignitatis humanæ. Ce préambule détermine le domaine de la Déclaration:
Dès le début les auteurs de la Déclaration nous avertissent: les vérités de foi obligent en conscience. Dieu nous jugera sur ces vérités de foi.
Mais, selon moi, l'ordre juridique (civil ou ecclésiastique) ne juge jamais les consciences.
La conscience de l'autre restera pour nous jusqu'au Jugement dernier, un mystère dont seul Dieu connaît la clé (et éventuellement le sujet humain seul, mais bien moins parfaitement que Dieu).
Dès lors les questions de conscience restent en dehors du champ du droit. C'est pourquoi d'ailleurs les mobiles n'entrent jamais (ne devraient jamais entrer mais ce n'est plus de cas depuis 1945 et autrefois on tenait compte des mobiles "politiques") dans la définition des infractions. C'est pourquoi la notion de cause de l'engagement (subrepticement supprimée par une "loi" de 2016) est une notion objective, objectivement appréciable.
Ceux qui critiquent cette Déclaration sans l'avoir comprise et peut-être sans l'avoir étudiée causent un grand mal dont ils auront à répondre. Prions sainte Stupidité et sainte Ignorance invincible qui certainement intercèdent pour eux...
« C’est pourquoi, tout d’abord, le saint Concile déclare que Dieu a lui-même fait connaître au genre humain la voie par laquelle, en le servant, les hommes peuvent obtenir le salut et le bonheur dans le Christ. Cette unique vraie religion, nous croyons qu’elle subsiste [réside] dans l’Église catholique et apostolique à laquelle le Seigneur Jésus a confié le mandat de la faire connaître à tous les hommes, lorsqu’il dit aux Apôtres : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28, 19-20). Tous les hommes, d’autre part, sont tenus de chercher la vérité, surtout en ce qui concerne Dieu et son Église ; et, quand ils l’ont connue, de l’embrasser et de lui être fidèles.
De même encore, le saint Concile déclare que ces devoirs concernent la conscience de l’homme et l’obligent, et que la vérité ne s’impose que par la force de la vérité elle-même qui pénètre l’esprit avec autant de douceur que de puissance. »
Chapelle des Hautes-Alpes |
Dès le début les auteurs de la Déclaration nous avertissent: les vérités de foi obligent en conscience. Dieu nous jugera sur ces vérités de foi.
Mais, selon moi, l'ordre juridique (civil ou ecclésiastique) ne juge jamais les consciences.
La conscience de l'autre restera pour nous jusqu'au Jugement dernier, un mystère dont seul Dieu connaît la clé (et éventuellement le sujet humain seul, mais bien moins parfaitement que Dieu).
Dès lors les questions de conscience restent en dehors du champ du droit. C'est pourquoi d'ailleurs les mobiles n'entrent jamais (ne devraient jamais entrer mais ce n'est plus de cas depuis 1945 et autrefois on tenait compte des mobiles "politiques") dans la définition des infractions. C'est pourquoi la notion de cause de l'engagement (subrepticement supprimée par une "loi" de 2016) est une notion objective, objectivement appréciable.
Ceux qui critiquent cette Déclaration sans l'avoir comprise et peut-être sans l'avoir étudiée causent un grand mal dont ils auront à répondre. Prions sainte Stupidité et sainte Ignorance invincible qui certainement intercèdent pour eux...
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