« Dans un contexte international marqué par des frustrations et des peurs, intensifiées par les attentats et la violence aveugle qui ont si profondément meurtri votre pays, il est d’autant plus important de rechercher et de développer le sens du bien commun et de l’intérêt général. Aussi, je voudrais, avec les évêques de France, souligner la nécessité « dans un monde qui change, [de] retrouver le sens du politique ». Les Évêques vient de rédiger ce document et je me souviens de celui d’il y a vingt ans, « Réhabiliter la politique », qui a fait tant de bien. Et à présent celui-ci, qui, lui aussi, sera très utile. Indéniablement, la société française est riche de potentialités, de diversités qui sont appelées à devenir des chances, à la condition que les valeurs républicaines de liberté, égalité, fraternité ne soient pas seulement brandies de manière incantatoire, mais soient approfondies et comprises en référence à leur vrai fondement, qui est transcendant. C’est tout l’enjeu d’un véritable débat sur des valeurs et des orientations reconnues communes à tous. A ce débat, les chrétiens sont appelés à participer avec les croyants de toutes les religions et tous les hommes de bonne volonté, y compris non croyants, en vue de favoriser l’avènement d’un monde meilleur.
Dans ce sens, que la recherche du bien commun qui vous anime vous conduise à écouter plus particulièrement toutes les personnes en situation de précarité, sans oublier les migrants qui ont fui leurs pays à cause de la guerre, de la misère, de la violence. Ainsi, dans l’exercice de vos responsabilités, vous pourrez contribuer à l’édification d’une société plus juste et plus humaine, d’une société accueillante et fraternelle. »
Essaim d'abeilles sur un petit tronc d'arbre, été 2016 |
Les passages soulignés l'ont été par moi.
Le bien commun suppose qu'il soit à tous et à chacun sinon il n'est pas commun.
Sans la transcendance, le monde n'est pas compréhensible.
Le pape combat le laïcisme à mots couverts lorsqu'il exige que tout le monde, et pas seulement les laïcistes ou selon les conditions qu'ils posent aux autres, puisse se tenir un discours politique.
Évidemment le nouveau projet de "loi" pénale qui veut interdire à une partie de donner son avis sur l'avortement bafoue la justice et la liberté. Il bafoue aussi l'égalité, l'opinion du gouvernement n'ayant rien de sacré, d'obligatoire, et la fraternité en étendant encore l'emprise du droit pénal sur la société.
Notre pape adore parler par énigmes, donner un avis sans en avoir l'air...
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