2.11.16

Commémoraison des tous les fidèles défunts

Voilà ce qu'on lit au chapitre XII du deuxième livre des Maccabées (extrait):

« II M 12,32. Après la Pentecôte ils marchèrent contre Gorgias, gouverneur de l'Idumée.
II M 12,33. Celui-ci sortit avec trois mille fantassins et quatre cents cavaliers.
II M 12,34. Et lorsqu'ils en furent venus aux mains, il arriva qu'un petit nombre de Juifs tombèrent.
II M 12,35. Un certain Dosithée, cavalier de Bacénor, homme vaillant, se saisit de Gorgias; et comme il voulait le prendre vif, un des cavaliers de Thrace se précipita sur lui et lui coupa l'épaule, et ainsi Gorgias s'enfuit à Marésa.
II M 12,36. Mais ceux qui étaient avec Esdrin combattant depuis longtemps et se trouvant fatigués, Judas conjura le Seigneur de Se faire leur protecteur et leur chef dans le combat;
II M 12,37. il commença dans la langue de ses pères et entonna des hymnes comme cri de guerre, et il mit en fuite les soldats de Gorgias.
II M 12,38. Judas, ayant alors rassemblé son armée, vint dans la ville d'Odollam, et lorsque le septième jour fut arrivé, ils se purifièrent selon la coutume et célébrèrent le sabbat dans ce même lieu.
II M 12,39. Le jour suivant, Judas vint avec les siens pour emporter les corps de ceux qui étaient tombés, et pour les ensevelir avec leurs parents dans les sépulcres de leurs pères.
II M 12,40. Or ils trouvèrent sous les tuniques de ceux qui avaient été tués des choses consacrés aux idoles qui étaient à Jamnia, et que la loi interdit aux Juifs; il parut donc évident à tous que c'est pour ce motif qu'ils étaient tombés.
II M 12,41. Aussi bénirent-ils tous le juste jugement du Seigneur, qui avait rendu manifestes ces choses secrètes;
II M 12,42. et, se mettant en prières, ils demandèrent que la faute qui avait été commise fût livrée à l'oubli.  Mais le très vaillant Judas exhortait le peuple à se conserver sans péché, en voyant devant leurs yeux ce qui était arrivé à cause des péchés de ceux qui avaient été tués.
II M 12,43. Et, après avoir fait une collecte, il envoya douze mille drachmes d'argent à Jérusalem, afin qu'un sacrifice fût offert pour les péchés des morts, ayant de bonnes et de religieuses pensées touchant la résurrection
II M 12,44. (car s'il n'avait pas espéré que ceux qui avaient été tués ressusciteraient, il eût regardé comme une chose vaine et superflue de prier pour les morts);
II M 12,45. et il considérait qu'une grande miséricorde était réservée à ceux qui étaient morts avec piété.
II M 12,46. C'est donc une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts, afin qu'ils soient délivrés de leurs péchés. »
Traduction Fillion de la Vulgate.

Cadran solaire à Abriès (Hautes Alpes): "Il est plus tard que vous ne croyez."


Les survivants prièrent pour les péchés des morts soient oubliés. Nous devons, autant qu'il est en nous, nous aussi oublier les péchés des morts. Il est tout à fait contraire à la miséricorde supprimer la prescription (crimes imprescriptibles).

D'autre part, ces soldats qui étaient tombés à cause de leur superstition bénéficièrent des prières des camarades survivants. Ces derniers payèrent pour le repos de leurs âmes.

La prière pour les morts date par conséquent d'au moins d'environ 100 ans avant Jésus-Christ. 100 ans avant Jésus-Christ, date de la rédaction du deuxième livre des Maccabées. Les deux livres des Maccabées font partie de la Bible catholique.

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