25.11.16

Faurisson condamné, réflexion sur l'élément légal



Selon cet article, le professeur Faurisson vient d'être condamné pour avoir nié l'existence des chambres à gaz.

J'aimerais avoir connaissance de la décision des magistrats français, mes ennemis. Mais je n'ai pas pu me la procurer, je vais donc me contenter des affirmations de l'article en lien ci-dessus.

Le Pr. Faurisson est puni de prison en vertu de ce texte ("loi" Gayssot insérée à la loi du 29 juillet 1881 sur la presse:
« Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »

En pratique, il semble, d'après ce qu'on raconte et que j'ai lu sous la plume du Pr. Faurisson, que c'est surtout le jugement du 1er octobre 1946 rendu à Nürnberg qui soit en cause. Je pense quant à moi, vu la proclamation du palais Saint-James (12 juin 1941) qu'il s'agit de tous les jugements ayant condamné pour "crime contre l'humanité", y compris les jugements préalables de Auschwitz et de Bergen-Belsen.

Buste de Clovis Hugues Embrun (France)


Mais le jugement du 1er octobre 1946 en cause selon une rumeur entretenue par monsieur Faurisson (salaud de Faurisson !), je n'en ai pas le texte. Je n'ai pas non plus le texte des jugements de Auschwitz et de Bergen-Belsen (jugement ayant condamné à mort des petites gens, infirmières, gardiens de prison). Je n'en ai pas les textes en français (article 2 de la Constitution, première phrase) dûment authentifié par une autorité publique française.

Selon toute vraisemblance les juges ont fondé leur conviction sur la lecture du journal Le Monde et sur des exposés secrets qui leur ont été fait par leurs maîtres à penser lors des réunions de formations.

C'est un phénomène qui n'est pas si rare. Ainsi en matière de "apologie du terrorisme", le justiciable doit lire les journaux pour savoir qu'il est interdit de crier "vive Mérah !" (même si pour vous Mérah est une victime des condamnations par la rumeur et que vous voulez contester la culpabilité de Mérah et non faire l'apologie des actes que la rumeur lui attribue).

Ainsi la désignation d'individus comme terroristes par les journaux français subventionnés devient un fragment de l'élément légal du délit d'apologie du terrorisme.

Les textes publiés par les journaux subventionnés étant des fragments de l'élément légal de l'infraction d'apologie du terrorisme comme ils sont des fragments de l'élément légal du délit de négationnisme et comme je ne suis pas un lecteur habituel du journal Le Monde et je ne regarde pas la télévision, je suis en danger.

Je vais prendre deux exemples concrets pour vous montrer que tout le monde est en danger du fait de cette "loi" Gayssot et la jurisprudence des très honnêtes juges français sur l'apologie du terrorisme:

1) Si un jour je crie "vive Hollande" ou "vive Chirac" ou "vive Sarkozy", ou "vive de Gaulle", je pourrais être poursuivi pour "apologie du terrorisme" puisque, selon les médias, un service aux ordre de la présidence de la République pratique l'assassinat. Ce qui est un procédé évidemment terroriste...

2) Si j'écris publiquement que les "nazis" n'ont pas noyé Pie XII en compagnie de tous les catholiques de Rome dans la Vistule en juin et juillet 1943, alors que ce crime est attribué aux "nazis" par le jugement du 1er octobre 1946, je risque la prison.

C'est beau les droits de l'homme et l'état de droit gardés par les très honnêtes magistrats français !

Aucun commentaire: