Il ne faut surtout pas être complotiste ! MM. Reynouard et de Benoist vous assurent que ces histoires de complot, c'est faux ! Ils n'ont d'ailleurs rien contre la franc-maçonnerie.
Il n'empêche qu'un an après les manifestations de grande ampleur qui ont révélé qu'il existe un peuple français opprimé, les dirigeantes de la manif pour tous soit sont rentrés dans l'ombre, soit ne luttent plus pour le mariage, mais dans certains cas seulement contre la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA).
Monsieur Copé et le rabbin Bernheim ont vu leurs carrières brisées (il ne fallait pas militer pour le mariage), madame Boutin est de plus en plus marginalisée.
Donc le « mariage » homosexuel plus personne ne s'y oppose. C'est un peu comme l'avortement.
Cet état de fait est un « miracle », un hasard extraordinaire ! Surtout ne pas y voir l'effet d'un complot, ce serait paranoïaque !
C'est d'autant plus extraordinaire que les opposants au « mariage » marxiste n'ont jamais, même
seulement allégué, le coût fiscal et social de ce prétendu mariage ! Un pur hasard.
Les meneuses de la manif pour tous n'ont pas invoqué, à ma connaissance, la sacralité du mariage institué par Dieu (le récit de la Genèse 2,24, Mathieu 19,5-6).
Excellente occasion pour se remémorer que le mariage est une réalité sacrée que Dieu a confiée à l'Église. Il l'a confiée à l'Église non seulement pour les croyants catholiques, mais encore pour tous les humains.
Si l'on veut la prospérité, demandons, revendiquons que l'État confie le mariage à l'Église (pour tout ce qui concerne la validité du lien). C'est la mission du coq gaulois qui annonce l'évangile, donc la raison universelle de l'homme, comme le coq de la basse-cour annonce le soleil. (Le Soleil de justice, c'est le Christ) Cela, c'est la mission des laïcs: revendiquer le mariage naturel, donc catholique, pour tous et la reconnaissance de la doctrine catholique du mariage par l'État.
Voir sur ce point
Arcanum Divinæ de Léon XIII (la mise en italique est de moi) :
« Il faut donc le reconnaître, l'Eglise catholique a bien mérité de tous les peuples par le soin qu'elle a pris constamment de protéger la sainteté et la perpétuité des mariages. On lui doit une grande reconnaissance pour ses interventions. Elle a hautement réclamé contre les lois civiles si défectueuses en cette matière qui ont été promulguées depuis cent ans (Pie VI, Epist. ad episc. Lucion., 20 mai 1793 ; Pie VII, let. encycl. du 17 fév. 1809 et constitution du 19 juillet 1817 ; Pie VIII, let. encycl. du 29 mai 1829 ; Grégoire XVI, constitution du 15 août 1832 ; Pie IX, alloc. du 22 sept. 1852.). Elle a frappé d'anathème l'abominable hérésie des protestants sur le divorce et la répudiation (Conc. Trid., sess. XXIV, can. 5 et 7). Elle a condamné à plusieurs reprises certains cas de dissolution de mariage adoptés par les Grecs (Concile de Florence et instructions d'Eugène IV aux Arméniens, Benoît XIV, constitution Etsi Pastoralis, 6 mai 1742). Elle a prononcé la nullité des mariages [de n'importe quel mariage] conclus à cette condition qu'ils pourraient être un jour dissous. Elle a enfin rejeté, dès le commencement, les lois impériales qui favorisaient malheureusement le divorce et la répudiation (S. Jérôme, Epist. 69, ad Oceanum PL 22, 657 ; S. Ambroise, Lib. 8 in cap. 16 Lucae, n. 5 PL 15, 1857 ; S. Augustin, De nuptiis, 1, 10, 11 PL 44, 420). »
La doctrine catholique sur le mariage est donc universelle et s'étend au-delà des limites visibles de l'Église. Il est donc possible et méritoire à chacun quelle que soit sa foi ou ses opinions d'en réclamer la mise en œuvre dans les lois positives civiles laïques.